“Magnificat anima mea Dominum.”
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Depuis le Moyen Âge, le Magnificat de l’Évangile de Luc, a été introduit dans la tradition liturgique de l’Église catholique. Il fait partie encore aujourd’hui de la Liturgie des Heures, comme le cantique des vêpres. Les deux autres cantiques qui se trouvent dans l’Évangile de Luc sont le Benedictus qui est chanté aux laudes, et le Nunc Dimittis qui est dit aux complies.
L’Église orthodoxe aussi utilise le Magnificat dans les célébrations quotidiennes, entre la huitième et la neuvième ode du canon.
Le Magnificat est également contenu dans le Livre de la prière commune de la Communion Anglicane.
C’est l’un des chants de musique sacrée qui a été les plus mis en musique : du chant grégorien au chant plus classique, grâce à des auteurs tels que Claudio Monteverdi, Francesco Durante, Nicola Fago, Antonio Vivaldi, Johann Sebastian Bach, Franz Liszt et Nicola Porpora.
Le Magnificat a également été mis en musique avec une interprétation plus moderne par de nombreux artistes, comme Mgr Marco Frisina ; la célèbre chanteuse italienne Mina ou encore le Chœur du diocèse de Rome.
Magnificat est la première parole du cantique de remerciement et de joie que Marie prononce en réponse à la salutation de sa cousine Elisabeth, au moment de leur rencontre.
Dans les paroles de Marie, il n’y pas de traces de vengeance, il n’y a pas d’ennemis à détruire, mais un monde renouvelé, où même les riches, libérés de leur richesse vides, sont restaurés dans la dignité des pauvres.
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