Elle rassemble des prêtres et des diacres séculiers s’efforçant de suivre l’exemple de saint Martin.
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« Prendre Dieu au sérieux, sans se prendre au sérieux ». Il y a quarante ans exactement, l’abbé Jean-François Guérin fondait une nouvelle communauté avec ce mot d’ordre qui définit assez exactement ce que l’on perçoit de la communauté Saint-Martin aujourd’hui.
Trait d’union entre les mondes « tradis » et « charismatiques »
Sans les connaître, on peine à les définir : la soutane et le latin mais la forme nouvelle du rite, la vie communautaire mais des camps de jeunes aux quatre coins du pays, des retraites sans concession mais aussi des bières dans le pub du coin… Ils sont finalement une synthèse bien plus qu’une somme de contradiction : une communauté nouvelle au sens ou la génération qui vient l’entend, trait d’union entre les mondes « tradis » et « charismatiques » et volonté d’en finir avec de vieilles querelles qui déchirent l’Église de France depuis trop longtemps, sans rien transiger sur le fond doctrinal. On peut dire que le pari est réussi devant l’ascension fulgurante de la communauté et le nombre de vocations qu’elle engendre.
Vivre selon l’exemple de saint Martin
En 1976, l’abbé Jean-François Guérin crée donc la communauté à Gênes sous l’impulsion du cardinal Siri : une communauté de prêtres et de diacres séculiers qui vivent en communauté en s’efforçant de suivre l’exemple de saint Martin dans les services pastoraux de leurs diocèses.
En 1980, les premières ordinations sacerdotales qui ont rapidement poussé la communauté, dès 1993, a créer sa propre maison de formation à Candé, dans le diocèse de Blois. En 2014, les bâtiments devenus trop petits poussent les pères à installer leur maison mère à Evron, en Mayenne, où ils sont actuellement.
Concrètement, la communauté répond ensuite aux appels épiscopaux pour s’installer dans telle ou telle ville de France ou d’ailleurs. Le premier diocèse à faire appel à eux est celui de Toulon, en 1984. Quarante ans après sa création et dix ans après la mort de son fondateur, la communauté compte 104 prêtres et diacres, une centaine de séminaristes en formation et 16 jeunes en année de propédeutique, c’est-à-dire de discernement sur une éventuelle vocation religieuse. Elle sert 21 paroisses dans 18 diocèses de France, ainsi que deux autres en Italie et à Cuba. Et ce n’est pas tout : 35 diocèses français et une vingtaine étrangers ont aujourd’hui demandé à la communauté de s’installer chez eux.
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Une journée exceptionnelle pour fêter les 40 ans
Ils interviennent en effet dans les écoles (dont la leur), les camps d’été, les pèlerinages, et accueillent des centaines de jeunes venus se former, se ressourcer ou tout simplement demander de l’aide à ces gardiens de l’essentiel.
Le 5 novembre prochain, ils organisent une journée exceptionnelle à Paris pour fêter leurs quarante ans : démarche jubilaire, messe d’action de grâce et spectacle des séminaristes sur « Saint Martin le Miséricordieux » sont prévus pour tous ceux qui souhaiteraient découvrir, soutenir ou remercier la communauté.
Programme :
Samedi 5 novembre
14h00 : Démarche jubilaire
15h00 : Messe d’action de grâce au Sacré Cœur de Montmartre
20h45 : Spectacle des séminaristes « Saint Martin le Miséricordieux ».
Au Bon Conseil, 6 rue Albert de Lapparent, 75007 Paris
Réservation obligatoire (libre participation) sur le site officiel ou directement à l’adresse suivante : jubilesaintmartin@communautesaintmartin.org