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Aidez cette petite fille à retrouver la vue !

© ASLAV

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Sylvain Dorient - publié le 29/10/16
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Rosia, congolaise de 5 ans, a besoin d’une intervention chirurgicale pour retrouver l’usage de ses yeux.

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“L’Association de l’Amour Vivant”(ASLAV), vient en aide aux Congolais qui ne parviennent pas à se faire soigner correctement, faute d’argent. Son action concerne les hôpitaux en difficulté auxquels elle envoie des groupes de médecins, qui assurent une présence médicale, participent aux soins et forment les personnels sur place. À cela s’ajoute une aide matérielle, via des équipements, du matériel médical, et plus prosaïquement de l’eau et de l’électricité. Enfin, elle propose de parrainer les malades, comme Rosia, pour subvenir aux besoins de ceux qui n’ont pas assez d’argent pour être soignés.

“Grâce à vous les sages-femmes ne sont plus gênées par les serpents”

Les lettres que l’association fait parvenir à ses donateurs fourmillent d’actions sur le terrain, comme des formations, notamment une formation en pneumologie dispensée aux médecins à Brazzaville. Hors des grandes villes, les besoins sont souvent plus basiques comme cet hôpital de la Voka, dans la région du Pool, qui vient d’être équipé de panneaux solaires. Ils lui permettent d’être alimenté en électricité – “Cela évitera notamment aux sœurs sages-femmes d’être importunées par les serpents pendant les accouchements !”

Un appel à l’aide exceptionnel

L’ASLAV fait appel à toutes les bonnes volontés pour le cas de Rosia, qui est la première patiente envoyée en France. Rosia vient d’une famille très pauvre d’une banlieue de Brazzaville, la capitale du Congo. À la suite d’une varicelle hémorragique maligne, son corps entier a été “comme brûlé”. Elle en a guéri, mais a cicatrisé les paupières fermées, si bien qu’elle ne peut plus ouvrir les yeux. Pour retrouver la vue, elle a besoin d’une “plastie des paupières”, et peut-être d’une greffe de cornée.

Le 11 octobre, Rosia a atterri à Bordeaux, où elle subira la première opération, pour un montant de 5000 euros, déjà provisionné par l’association. Mais si, comme les médecins le craignent, il faut pratiquer une greffe de la cornée, cette nouvelle opération d’un coût de 15 000€ s’ajoutera à la première. “C’est un cas exceptionnel, qui demande la mobilisation de tous nos donateurs”, explique Marie-Gabrielle Salefran, responsable communication et fille des époux Bénédicte et Michel Salefran, fondateurs de l’association.

“Il y a tout à faire”

Le docteur Michel Salefran, médecin à la retraite, a découvert le manque chronique de formations dont souffraient les médecins opérants au Congo. Il constate que, dans ce pays, une personne peut mourir de la morsure d’un serpent alors que l’antidote existe, dans la pharmacie du dispensaire, mais que personne ne sait l’administrer. Il a aussi vu des femmes mourir en couche, alors qu’elles auraient simplement eu besoin d’une poche de sang. Il choisit de venir en aide plus particulièrement aux communautés religieuses qui tiennent des dispensaires et des hôpitaux sur place. Sa fille explique : “Les sœurs qui s’occupent des malades sont dévouées, et elles restent sur place, elles ne changent pas d’hôpital au grès des évolutions politiques du pays. Elles doivent souvent tout faire toutes seules”. Elles jouent un rôle décisif dans un Congo secoué par les guerres civiles, ravagé par la corruption, d’où l’importance de formations adaptées au milieu dans lequel elles travaillent.

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