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“Avant le camp Optimum, j’avais du mal à trouver ma place en tant qu’homme”

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Louise Alméras - publié le 18/10/16
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Et après ma femme m’a dit : “Pour te dire ce qui a changé chez toi, je prendrais l’image d’un homme qui s’est redressé”.

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Christophe Lamy est marié, père de famille et a la quarantaine. Il a déjà participé à deux camps Optimum et s’apprête à participer à son troisième mais cette fois-ci dans l’équipe encadrante. Il nous livre son témoignage sur ce qui a changé dans sa vie depuis sa première expérience Optimum.

Aleteia : Pourquoi faire plusieurs camps Optimum ?
Christophe Lamy :
J’ai été touché par le premier camp que j’ai fait. Tout n’a pas changé d’un coup et c’est tellement riche que je voulais continuer. Cette fois je fais partie de l’équipe encadrante pour être dans l’accueil des nouveaux et j’en tirerai aussi des richesses, des changements.

Comment avez-vous découvert le camp Optimum ?
Il y a quatre ou cinq ans, j’ai rencontré un ami qui a fait le premier camp organisé en France. Il m’a dit que ça avait changé tellement de choses dans sa vie que j’ai eu envie d’en faire un. Il m’a parlé du livre dont le camp s’est inspiré (Indomptable, de John Eldredge, éditions Farel, 2005), je me le suis procuré et ai pris la décision d’y aller. J’étais déjà dans la Communauté de l’Emmanuel à ce moment-là, et j’avais du mal à trouver ma place en tant qu’homme, un rôle qui réponde à mes aspirations d’homme.


Lire aussi : “À la recherche de l’âme masculine”


Quels sont les changements que vous avez pu observer ?
Il y a eu deux changements forts dans ma vie. Le premier dans mon rapport à ma femme (elle en atteste), je me suis rendu compte que je ne me comportais pas convenablement avec elle. Ça a eu un réel impact. Le deuxième fut en rapport avec le thème du camp sur « un royaume à gouverner ». J’ai pris conscience que je ne prenais pas assez de place dans ma famille, dans l’éducation de mes enfants, je me cachais derrière mon boulot. Je suis devenu l’éducateur de mes enfants. Un troisième changement a eu lieu, remarqué par ma femme quand je lui posais la question. Elle me dit : “Je prendrais l’image d’un homme qui s’est redressé”.

L’aspect catholique du camp Optimum est-il important ou pas ?
Tout ce que l’on vit pendant ce camp s’enracine par la prière. Les topos et les questions qui nous sont posées nous remettent face au Père. On découvre l’importance d’être engendrés par le Père. Ça nous redonne notre filiation, notre exemple masculin à suivre.

Aviez-vous des appréhensions, des peurs avant d’aller au premier camp ?
J’avais des inquiétudes face à ce qui allait changer dans ma vie, mais il faut accepter de se laisser déranger. Avant d’y aller, j’avais un grand désir de vivre ce camp avec d’autres  hommes qui ont les mêmes combats, de tous états de vie. J’avais un grand désir de conversion et j’étais donc prêt à me laisser aimer, malgré le côté vertigineux.

Avez-vous des exemples spectaculaires de changements chez d’autres hommes qui ont participé à un camp Optimum ?
Oui, évidemment. J’ai un ami qui était extrêmement timide qui m’a dit qu’après le camp, il avait senti qu’un masque était tombé. Maintenant il n’a plus d’appréhension à parler en public ou avec ses amis.

Ensuite, il y a un topo particulièrement marquant pour tous les hommes qui ont participé, intitulé “la Belle”, donc sur la femme. Avec celui-ci, notre regard a été renouvelé vis-à-vis de nos femmes.

Propos recueillis par Louise Alméras. 

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