separateurCreated with Sketch.

La tapisserie de Bayeux comme vous ne l’avez jamais vue !

Tapisserie de Bayeux - Scène 43 : l'évêque Odon bénit le banquet © Wikimedia Commons

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Thomas Renaud - publié le 15/10/16
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

Partez sur les traces de Guillaume le Conquérant.

Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.


Je donne en 3 clics

*don déductible de l’impôt sur le revenu

C’est l’une des oeuvres les plus symboliques de l’histoire de France, qui attire chaque année près de 400 000 visiteurs. La tapisserie de Bayeux raconte le destin d’Harold Godwison, dernier roi anglo-saxon d’Angleterre. Elle s’achève sur les hauts faits du duc de Normandie, Guillaume le Batard devenu le Conquérant par sa victoire à Hastings en 1066. Cette longue bande de tissu, de près de soixante-dix mètres, nous offre un témoignage extraordinaire de la vie au XIe siècle. Le médiéviste Xavier Barral i Altet vient d’y consacrer une remarquable synthèse qui récapitule plusieurs siècles d’études et de débats historiques.

Une érudition accessible à tous

Un tel travail, dont on imagine l’immense effort qu’il a nécessité est, en lui-même, une déclaration d’amour à notre histoire. Tout semblait pourtant avoir été dit à propos de la tapisserie de Bayeux, qui est d’ailleurs à proprement parler une broderie, comme le rappelle Xavier Barral. Il s’agit de “l’oeuvre médiévale qui possède le plus de bibliographie”. Mais l’ouvrage, En souvenir du roi Guillaumeest le bienvenu pour tous les Français attachés à maintenir vivante leur histoire et qui aiment à puiser dans la plus longue mémoire de notre civilisation. C’est l’ouvrage d’un érudit qui rend son propos accessible à tous.

© Wikimedia commons

© Wikimedia commons
© Wikimedia commons

Une oeuvre profondément émouvante

Quiconque a eu la chance de contempler la broderie de Bayeux a pu ressentir la profonde émotion qui étreint le visiteur devant cette évocation de nos lointains ancêtres. Malgré la simplicité des traits et des couleurs, c’est un récit plein de vie qui se déroule sous nos yeux, comptant plus de 600 personnages, 200 chevaux, plus de 500 animaux de toutes sortes, des monuments et de nombreux navires. Nous ne pouvons en saisir toute la richesse qu’en nous plongeant profondément dans l’histoire de cette période. Car si la tapisserie était compréhensible de tous à l’époque de sa création, comme le rappelle Xavier Barral, elle nous est beaucoup moins explicite aujourd’hui. Pourtant, sa richesse est presque infinie car “rien n’est gratuit dans une oeuvre d’art médiévale”.

© Wikimedia commons

© Wikimedia commons
© Wikimedia commons

Un héritage à transmettre

Théophile Gautier écrivait à son sujet : “Quelle chose singulière, lorsque tant d’édifices si solides se sont écroulés, que cette frêle bande de toile soit parvenue jusqu’à nous intacte à travers les siècles, les révolutions et les vicissitudes de toutes sortes”. Après avoir échappé à deux incendies pendant la période médiévale, elle faillit être mise en pièces par les troupes révolutionnaires qui voulaient s’en servir comme d’un vulgaire emballage pour quelques marchandises. Si elle est désormais bien à l’abri au Musée de la Tapisserie de Bayeux, elle se trouve toujours menacée … par l’oubli. Alors profitez de la célébration du 950e anniversaire d’Hastings pour une visite à Bayeux. Vous participerez ainsi à transmettre la flamme !

En souvenir du roi Guillaume, par Xavier Barral i Altet, Éditions Cerf Patrimoine, 2016, 24 euros.

Pour vous rendre au Musée : 13 bis rue de Nesmond – 14400 Bayeux.

Site internet ici.


Lire aussi : La balade de l’Histoire. 4e étape : la Normandie


 

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Aleteia vit grâce à vos dons

Permettez-nous de poursuivre notre mission de partage chrétien de l'information et de belles histoires en nous soutenant. 

Profitez de cette fin d'année pour bénéficier d'une déduction de 66% du montant de votre don sur l'impôt sur le revenu en 2024.

Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !