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5 principes basiques de guérison intérieure que nous enseigne la Bible

©Pornsawan Sangmanee/Shutterstock

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Aleteia Mexique - Frère Nelson Medina - publié le 07/10/16
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Attention ! Le démon veut que nous restions seuls avec notre souffrance.

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Notre Dieu est un Dieu qui écoute, qui montre sa compassion face aux lamentations, qui ne reste pas impassible face à nos larmes, il se laisse toucher par nos supplications. Les prières traversent les nuages pour venir jusqu’à Lui. Il nous faut prendre cela en compte, parce que le démon veut que nous nous retrouvions seuls avec notre souffrance ; que nous nous battions seuls avec nos forces, car nous battre avec nos seules forces est insuffisant. Pour vaincre les blessures profondes, pour parvenir au pardon sincère, pour commencer à aimer, pour sourire du fond du cœur, il ne suffit pas d’en prendre la résolution.

Certes, il existe d’excellents livres d’aide personnelle pour adopter une attitude positive, mais pour la plupart des gens, ce sont des choses insuffisantes. Face aux déceptions déchirantes, la trahison d’un ami, face aux violations qu’a subies une fille, face à une maladie, prendre une attitude positive n’est tout simplement pas suffisant.

Toutefois, il y a beaucoup de gens qui accordent une grande confiance aux neurones et croient que tout consiste à reprogrammer le cerveau, à penser différemment. De bonnes choses peuvent surgir de cet exercice, mais elles seront limitées. Un chrétien reconnait en vérité, qu’il est nécessaire de reconcevoir sa vie, mais il met sa confiance en le Seigneur, non pas en sa seule personne pour le faire.

Dieu sait tout de nous, Il prend pitié de nous. Il est miséricordieux et veut nous aider à nous relever des afflictions de notre âme. Voici les principes de guérison intérieure issus du Nouveau Testament :

Réalisme

Les attitudes de fuite, de négation, de répression et de faux-fuyant sont contraires à la dynamique de l’Évangile. Chaque fois que nous évitons le problème qui se pose, nous sommes en train d’agir en direction contraire. Il nous est nécessaire de confronter le péché, de confronter la douleur, de confronter la blessure, de confronter le démon. La négation du problème est la toute première difficulté, il nous faut être réalistes et accepter nos problèmes.

La prière, le silence et la participation à une retraite spirituelle nous aident à voir nos erreurs, notre orgueil, notre arrogance, notre impudence, et ainsi nous permet de nous éveiller à la réalité.

Bonté de la création

Cela veut dire que nous commettons un péché avec notre corps, seulement, le corps humain en soi, n’est pas mauvais. Nous péchons avec notre bouche, bien que le don de la parole ne soit pas mauvais. Nous péchons avec l’argent, mais l’argent en soi, n’est pas un mal. La bonté de la création indique que la racine de nos tourments ne sont pas dans les choses, ni au dehors. Le Christ avait dit : “Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme ; mais ce qui sort de la bouche c’est ce qui souille l’homme. Ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c’est ce qui souille l’homme”.

La bonté de la création est un principe qui existe afin que nous nous réconcilions avec notre corps, comme par exemple, dans le cas d’une auto-culpabilisation après avoir souffert d’un abus, ce qui est très fréquent chez les femmes, qui, après un viol, commencent à croire qu’elles sont coupables, elles se persuadent que leur corps est condamnable. Au contraire, il faut être conscient que chaque cellule de notre corps béni est une création de Dieu. Il est important de nous réconcilier avec notre propre corps, de mettre de côté les rejets et les refus physiques, afin de trouver la paix avec nous-mêmes. Ceci est similaire avec ce qui nous arrive avec nos sentiments, il nous faut cesser de nous battre contre eux. Dieu accepte et aime notre être, à notre tour, il est important que nous en fassions autant.

Il existe un ordre précis lorsqu’il s’agit de guérir le cœur

La plupart des gens considère que lorsqu’on parle de pardon et de pardonner, il s’agit de changer ses sentiments, parce que, les sentiments sont souvent placés comme locomotives dans nos vies, et cela est une erreur.

Si nous cherchons à nous battre contre un sentiment, nous perdrons, car les sentiments sont plus forts que nous. Cela ne fonctionnera pas, car l’ordre à suivre est le suivant ; tout d’abord, écouter le message de Dieu, c’est-à-dire que la première chose dont nous avons besoin pour que notre vie change est de recevoir la parole de Dieu de manière personnelle, car Il s’adresse à nous dans nos cœurs pour que cela change en nous. Nous ne pouvons pas changer nos relations problématiques, si nous ne nous attelons pas, d’abord, à être nous-même une personne différente. Et lorsque nous nous sentons pardonnés par Dieu, nous ouvrirons nos cœurs pour pardonner les autres. La vie ne changera pas, si nous ne changeons pas. Il nous faut nous allier à Lui, car Il est le seul qui peut nous changer, écoutons alors la parole du Seigneur, et tâchons d’appliquer ses enseignements dans notre vie. Écoutons Dieu, comme si nous étions son seul auditeur, et alors, viendra la pleine jouissance, l’heureuse sérénité grâce au changement de notre vie.

La locomotive est l’écoute de Dieu. Lorsque nous aurons compris cela, nous pourrons aller de l’avant. Le premier wagon est celui de la conviction et de la foi en Dieu qui peut tout. Le deuxième wagon est l’obéissance, c’est l’action de chercher le bien de l’autre, quand bien même il nous ait fait mal. Le premier bien que nous pouvons faire envers nos ennemis, c’est de les remettre à la volonté de Dieu, il nous faut prier pour eux. Le troisième wagon est le sentiment. C’est là où nous pouvons modifier la façon de voir ceux qui nous ont fait du tort, où nous pouvons les comprendre et changer nos sentiments envers eux. Enfin, il existe un quatrième wagon qui est la réflexion, où l’on doit méditer sur ce que Dieu fait et où nous pouvons apprécier et rendre grâce des transformations que le Seigneur a mené à bien en nous.

Tout chemin de sanction contribue à l’instauration du règne de Dieu

La raison principale de la venue du Christ sur la terre, a été d’instaurer et d’ouvrir les portes du royaume de Dieu à l’humanité. Par conséquent, la venue du Christ dans notre cœur partage ce même dessein.

La plupart des êtres humains, y compris moi-même, sommes arrivés vers le Christ parce que nous avions besoin d’un patch dans nos vies : nous devions résoudre un problème. Cependant, Il n’est pas là pour cela, Il cherche à vivre avec nous. Nous devons remettre le trône de nos vies à Lui, à Jésus, afin qu’il devienne le Seigneur de notre existence.

Re-signification

Il nous arrive souvent de mauvaises choses et nous ne pouvons-nous empêcher de nous demander “Pourquoi moi ?”. Le Christ parvient à comprendre et connaître le motif, Il est la réponse au questionnement de notre dévastation, Il englobe la totalité des raisons positives derrière la tragédie qui survient, Il est le bien qui surgit après le mal, tout ceci est la re-signification. En voici les motifs et les raisons :

  • Le Christ nous montre que le mal qui nous accable est une opportunité pour éprouver nos propres limites et pour nous renforcer. Les expériences de débordements, ont pour but d’écraser l’arrogance, afin de vaincre la racine de tous les péchés, car l’orgueil est à l’origine de tous les péchés. Dieu nous libère de cela au travers d’expériences accablantes et ardues.
  • Les déceptions et les désillusions présentent la fonction de nous délier et de nous libérer de l’idolâtrie aux pouvoirs de ce monde. Elles nous rendent libres de l’idolâtrie envers les personnes et les choses. Ceci est indispensable, car il nous arrive souvent d’avoir une vision excessivement romantique de nos amis, de nos carrières, de nos époux, de notre famille ; quand nous sommes déçus nous nous rendons compte des erreurs des autres.
  • Les situations négatives nous aident à ressentir très directement le besoin humain, elles nous ouvrent à la compassion. En effet, ce sont les gens qui traversent les conditions les plus obscures de l’humanité et les plus grands échecs, qui sont les plus indiquées pour venir en aide à des personnes éprouvées par les mêmes tragédies. Ainsi, nous devenons plus compatissants et ouverts aux besoins des autres.
  • Le Christ permet que nous vivions dans le mal car Il souhaite faire de nous des livres-vivants, des narrateurs apportant leurs témoignages, les preuves du surpassement. Il désire aussi nous montrer sa miséricorde et l’espérance. Ce n’est pas pour que nous restions dans le mal qui nous entoure, mais au contraire, parce que notre vie verra un dénouement fabuleux où les expériences négatives nous aurons mené. Ce récit qui file et s’écrit en nous sera une révélation du bien, pour d’autres.
  • À travers des histoires déchirantes de douleur, Dieu prépare des présents merveilleux pour nous et pour d’autres personnes. Un exemple précis de cela est l’histoire de Joseph, le fils de Jacob, dont la Genèse reflète amplement ce point. Il fut vendu comme esclave par ses frères, plus tard, il fut mis en prison, et il finit par devenir la main droite du Pharaon. Grâce à cela, il put sauver sa famille. Les maux qui nous abattent aujourd’hui, ne sont que l’antichambre de biens merveilleux du lendemain. Cela ne s’étale pas clairement devant nos yeux au moment des épreuves, mais ensuite, il transperce comme une évidence.
  • Nos douleurs sont une occasion de faire pénitence, de nous purifier et de nous unir à la Passion du Christ. Il transforme notre souffrance et l’élève pour notre Salut et celui des autres.
  • Ces obstacles nous servent pour comprendre que le meilleur est toujours à venir, que le meilleur n’est pas encore arrivé. Parfois, le mécontentement est nécessaire pour avancer, pour ne pas nous enliser sur place, pour réaliser que nous ne sommes que des pèlerins, car nous ne faisons que passer.

Recevons la grâce du Seigneur, recevons le mal qu’Il nous donne, car Il le fait toujours pour un bien supérieur. Que nous soyons dans la souffrance, dans la déception ou dans le péché, la confiance en notre Seigneur doit perdurer, toujours. Il a un plan que nous ne parvenons pas à entrevoir dans sa plénitude, néanmoins, une certitude doit nous habiter, il n’y a que de sa main que nous arriverons au bon endroit, dans la vie éternelle.

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