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Le saviez-vous ? Le Cénacle de Cacouna est en pleine communion avec l’Église catholique locale et soutenu par son évêque Mgr Denis Grondin. Des articles déjà parus et à paraître sur Aleteia dans les semaines à venir l’expliqueront. Cependant, certains centres où sont proposées des agapèthérapies ont soulevé des problèmes et des enquêtes demandées par les autorités ecclésiales y ont été menées. Ce qui n’est pas le cas de Cacouna. [Note de l’auteur]
Tant de gens sont en quête de bonheur ou en souffrance qu’ils essayent de chercher partout des réponses, en particulier dans les sciences occultes et paranormales. En session d’agapèthérapie au Cénacle de Cacouna, les prières de délivrance sauvent les âmes.
Phénomènes occultes
Comme l’explique la cofondatrice du Cénacle dans le diocèse de Rimouski au Canada, “il y a un danger spécial pour les personnes qui ont fait des sciences cosmiques, du new-age ou de la médiumnité”. Tous les phénomènes paranormaux et occultes comme le spiritisme font partie du mal de l’âme. “Nous exerçons alors avec ces gens-là un ministère de délivrance” explique sœur Yolande Bouchard, cofondatrice de Cacouna. Ce sont des prières qui aident à dégager les personnes du mal intérieur qui les habitent en arrivant ici. Quand nous formons les accompagnateurs nous leur donnons des formules très spécifiques qu’ils vont ensuite rapidement dépasser pour avoir leurs propres prières, car la poussée de l’Esprit va les inspirer.
Les dangers de l’hypnose, de la divination, ou de la clairvoyance
Avec l’expérience, les fondateurs de Cacouna ont déterminé tous les domaines qu’il faut éviter (et faire éviter aux autres) à tout prix comme la cartomancie, la clairvoyance, la divination, l’horoscope, le ouidja ou encore l’hypnose… En fait, les personnes y croient plus ou moins, mais ont l’impression que leur avenir est déjà tracé comme quand on vous lit les lignes des mains, ce qui va les conditionner et freiner leur liberté. Pour l’hypnose ou le ouidja, c’est une personne extérieure qui prend possession de votre esprit et vous téléguide. “Tout cela peut conduire à des dépressions”, atteste sœur Yolande. Parfois certaines choses “prédites” vont se réaliser et parce que cela a été dit, cela devient comme une sentence ou un destin dans lequel il faut rentrer. L’Ennemi aide aussi souvent à ce que les choses se réalisent. L’ennéagramme peut aussi poser problème car, selon sœur Yolande, “cela se rapproche de la numérologie et dépersonnalise les gens”. Il n’y a pas d’esprit maléfique là-dedans mais cela peut marquer profondément les caractères. “Cette pratique a été très néfaste dans certaines communautés religieuses” témoigne la cofondatrice du Cénacle.
Drogues et addictions en tout genre
Ce n’est jamais efficace à 100% évidemment mais pour parvenir à une désintoxication totale il faut que la personne qui vient en session de guérison soit vraiment motivée. L’accompagnateur demande au Seigneur la désintoxication de sa “brebis” et parfois juste une prière peut suffire. La personne va soit mettre un terme à son addiction sur le champ, soit cela peut se faire en quelques jours. Ensuite l’accompagnant et le retraitant vont chercher ensemble les causes de ces compensations addictives. Il est alors demandé au Christ de purifier toutes les racines qui remontent à l’hérédité, à l’enfance, aux mauvaises expériences… et tout se passe uniquement dans la prière.
Ceux pour qui les effets de l’agapètharépie sont rarement efficaces
Certaines personnes dotées d’une pathologie psychiatrique grave peuvent venir d’elles-mêmes et ce n’est qu’une fois sur place qu’elles sont repérées. Dans ce cas il leur est demandé soit d’arrêter l’agapèthérapie, soit que leur famille vienne les chercher, ou encore si les accompagnateurs sentent que ce serait un échec supplémentaire pour cette personne, ils lui permettent de rester jusqu’à la fin de la semaine mais simplement pour se reposer. Il y a aussi quelques participants qui ont une forme de paranoïa (pas formulée de cette manière en psychiatrie) qui se révèle chez des personnes extrêmement blessées et qui font énormément souffrir leur entourage. Avec eux, tout ce qui leur arrive est toujours de la faute des autres, comme s’ils étaient totalement incapables de se remettre en question. Pour l’entourage c’est invivable, et quand ils viennent à Cacouna, c’est bien souvent dû à la pression de leurs proches qui n’en peuvent plus. Avec eux les sessions ont peu d’effet n’étant ni ouverts ni réceptifs à la grâce.
Les cas compliqués
Le plus difficile à gérer sont les personnes qui viennent en session de guérison intérieure avec des problèmes psychiatriques sérieux et qui pourraient avoir des réactions violentes. Ce sont des psychiatres qui vont demander au Cénacle d’accepter des profils de personnes hystériques ou schizophrènes. Ces médecins semblent arrivés dans une impasse de prise en charge, et observent que ce n’est pas vraiment physiologique ou fonctionnel, mais que si on trouvait la vraie cause, il pourrait y avoir du mieux. Sœur Yolande nous révèle que la cause est souvent le refoulement ; ainsi la personne a décidé de se réfugier dans un autre monde. Sœur Yolande nous dit : “En allant chercher les causes, on arrive parfois à des guérisons avec ces gens-là. Mais nous les acceptons uniquement parce que ces médecins nous demandent en dernier recours”.
En session de guérison intérieure les sacrements sont renouvelés
“Nous demandons au Seigneur de nous purifier par son Salut, qui jaillit du cœur de Jésus et qui est la grâce du baptême” nous explique sœur Yolande. La grâce de la confirmation est renouvelée lors de l’effusion de l’Esprit. C’est la présence de Dieu qui vient en nous, comme la présence trinitaire, c’est le renouvellement de la grâce de Pentecôte. Des messes sont célébrées chaque jour, et comme des prêtres sont présents à chaque session, les retraitants peuvent bénéficier du sacrement de confession quand ils le souhaitent. Pour sœur Yolande, lorsqu’elle a reçu l’effusion de l’Esprit en 1975 lors de sa première retraite charismatique, cela a été “une forme de présence qui descendait en moi et réchauffait tout mon être intérieur, comme un feu qui réchauffe mais ne brûle pas”.