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Retrouvez la première partie de cet article ici !
Aux chênes de Mambré, le Seigneur apparut à Abraham, qui était assis à l’entrée de la tente. (…) Abraham leva les yeux, et il vit trois hommes qui se tenaient debout près de lui. « Je vais chercher de quoi manger. » Abraham courut au troupeau, il prit un veau gras et tendre, et le donna à un serviteur, qui se hâta de le préparer. Il prit du fromage blanc, du lait, le veau que l’on avait apprêté, et les déposa devant eux. (Genèse, 18)
Veau gras, lait et fromage blanc. Quand la sainte Trinité rend visite à Abraham, voulant bien faire, il sert trois fois trop de matière grasse pour une seule personne !
Allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. (Luc, 15-23)
Le fils prodigue, ou l’évangile de la juste mesure…
4. “Viande, poisson, œuf : une à deux fois par jour”
La consommation de produits animaux est importante en France. Manger de la viande, du poisson ou des œufs deux fois par jour n’est pas adapté à tous. Cela convient aux personnes bien portantes, ayant entre 10 et 60-70 ans environ. Avant comme après, les besoins en protéines sont différents et moins importants. Il faut adapter sa consommation en fonction de son âge et de sa corpulence.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) publiait il y a peu que la viande était cancérigène. Il ne faut pas prendre ce rapport au pied de la lettre et ne plus en consommer du tout, mais plutôt faire attention à sa provenance, à la portion que l’on consomme et la manière dont on la fait cuire.
Mes recommandations ?
Une part de viande ou de poisson = la taille de la paume de la main.
Mangez au moins 2 à 3 fois du poisson par semaine (et pas toujours du saumon !).
5. “Une matière grasse à chaque repas”
La matière grasse est souvent bannie des repas des Français, sous prétexte qu’elle fait grossir. Elle est pourtant indispensable au fonctionnement du corps humain et rend le bol alimentaire un peu plus complexe, permettant un rassasiement plus long, et donc des envies de grignoter moins importantes.
Mes recommandations ?
Préférez l’huile d’olive pour les cuissons et les assaisonnements.
L’huile de colza est également très bonne car elle permet de cumuler un peu de ces fameux “oméga 3”.
Le beurre peut être consommé cru ou juste légèrement chaud, mais doit être cuit le moins souvent possible.
6. “Limiter les produits sucrés”
On parle bien ici d’une limitation et non d’une interdiction.
Une cuillère à café de sucre ou de confiture dans les laitages natures, une pâtisserie par semaine ou encore quelques biscuits au goûter… Les produits sucrés doivent rester présents dans l’alimentation, sans pour autant devenir indispensables ou systématiques, pas même pour les enfants.
7. “Diminuer sa consommation de sel”
La consommation de sel des Français est en moyenne de 12 à 15 g/jour contre 6-8 g recommandés. La plupart du temps, par réflexe, on sale à la cuisson et à table.
Or, plus on sale, plus les papilles s’habituent au sel et plus le seuil de sensibilité et de détection augmente. On sale alors encore davantage.
NB : Les fumeurs ont tendance à saler davantage car leurs papilles gustatives sont altérées par le tabac.
Mes recommandations ?
Choisir de saler à la cuisson ou bien à table. Les aliments les plus riches en sel et consommés souvent par les patients :
– Le pain, les biscottes et viennoiseries
– Le fromage
– Les charcuteries
– Les conserves et les plats “tout prêt”, tout comme ceux du traiteur ou du supermarché.
– Les sauces du commerce
– 70% des eaux minérales gazeuses.
Astuces : “25% de sel en moins” ne signifie pas qu’il n’y a pas de sel dans le produit. Cela veut dire qu’il y en a 25% de moins que dans le produit de la même marque de base. Par conséquent, un produit d’une autre marque peut très bien être moins salé depuis le début.