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Les douze objets d’art religieux à avoir vus dans sa vie

Vierge à l’Enfant de la Sainte-Chapelle, avant 1279, ivoire, provenant du trésor de la Sainte-Chapelle de Paris, Paris, musée du Louvre © Musée du Louvre

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Marie Fournier - publié le 24/09/16 - mis à jour le 18/07/22
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Du premier siècle à nos jours, parcourez la sélection Aleteia des 12 objets d’art religieux à ne pas manquer. Une promenade esthétique et spirituelle à travers les siècles pour découvrir ou redécouvrir ces objets merveilleux, témoins de la liturgie et de la Foi.

  1. La patène de serpentine du musée du Louvre

Provenant du trésor de Saint-Denis, cette patène a été utilisée pour la cérémonie du sacre des reines de France. La soucoupe de serpentine incrustée de poissons d’or du Ier siècle a été augmentée d’une monture d’orfèvrerie incrustée de pierres précieuses à l’époque de Charles le Chauve dans la seconde moitié du IXe siècle. Un objet d’une grande délicatesse à découvrir au musée du Louvre.

1	Patène de serpentine, Ier siècle avant ou après J.-C. et 2nde moitié du IXe siècle, Paris, musée du Louvre © 1982 / RMN

1 Patène de serpentine, Ier siècle avant ou après J.-C. et 2nde moitié du IXe siècle, Paris, musée du Louvre © 1982 / RMN
1 Patène de serpentine, Ier siècle avant ou après J.-C. et 2nde moitié du IXe siècle, Paris, musée du Louvre © 1982 / RMN

  1. La statue-reliquaire de sainte Foy de Conques

La Majesté de Sainte Foy est un reliquaire à la forme anthropomorphe conçu pour protéger le crâne de la sainte. Il est réalisé en bois, couvert de plaques d’or et incrusté de pierres précieuses (entailles, camées, émaux, pierreries…). La Majesté de sainte Foy est le seul exemple connu aujourd’hui de statue reliquaire autour de l’an mil. Elle fait partie de l’un des cinq grands trésors européens d’orfèvrerie médiévale. C’est d’ailleurs le seul en France a contenir autant d’objets du Haut Moyen-Age : reliquaires, croix, calices, coffres, autels portatifs…

Statue reliquaire de Sainte-Foy de Conques ©Wikimedia

©Wikimedia

Statue reliquaire de Sainte-Foy de Conques ©Wikimedia

  1. Le chandelier de Gloucester

Chef-d’œuvre de l’orfèvrerie anglaise, ce chandelier de bronze doré a été offert par l’abbé Pierre à l’église Saint-Pierre de Gloucester. Réalisé au début du XIIe siècle, il est orné en son centre des symboles des quatre évangélistes. Pour contempler cette œuvre, rendez-vous au Victoria & Albert Museum à Londres.

Le chandelier de Gloucester, 1107-1113, bronze doré, Angleterre, Victoria & Albert Museum © Victoria & Albert Museum

1 Le chandelier de Gloucester, 1107-1113, bronze doré, Angleterre, Victoria & Albert Museum © Victoria & Albert Museum
Le chandelier de Gloucester, 1107-1113, bronze doré, Angleterre, Victoria & Albert Museum © Victoria & Albert Museum

  1. Le ciboire de Maître Alpais

Cette célèbre création de Maître Alpais, émailleur de Limoges, est composée de deux coupes s’emboitant et reposant sur un pied conique. C’est un rare exemple d’œuvre signée dans l’émaillerie limousine. Objet phare du début du XIIIe siècle, le ciboire est encore marqué par l’art roman et pourtant déjà révélateur du premier art gothique. Laissez-vous éblouir par sa perfection technique au musée du Louvre.

Le ciboire de Maître Alpais, Limoges, vers 1200, Paris, musée du Louvre © 2009 RMN

1 Le ciboire de Maître Alpais, Limoges, vers 1200, Paris, musée du Louvre © 2009 RMN
Le ciboire de Maître Alpais, Limoges, vers 1200, Paris, musée du Louvre © 2009 RMN

  1. La Vierge à l’Enfant de la Sainte-Chapelle

Mentionnée dans l’inventaire du trésor de la Sainte-Chapelle, cette Vierge à l’Enfant en ivoire est une petite merveille. Au XIIIe siècle, Paris est alors la capitale du travail de l’ivoire et cette Vierge est le chef-d’œuvre de la production. On reconnaît les éléments stylistiques propres aux sculptures de l’époque de saint Louis : les yeux étirés, le visage fin et triangulaire, la bouche rieuse et le léger déhanchement. Un fleuron de l’art gothique conservé (encore une fois) au musée du Louvre !

Vierge à l’Enfant de la Sainte-Chapelle, avant 1279, ivoire, provenant du trésor de la Sainte-Chapelle de Paris, Paris, musée du Louvre © Musée du Louvre

Vierge à l’Enfant de la Sainte-Chapelle, avant 1279, ivoire, provenant du trésor de la Sainte-Chapelle de Paris, Paris, musée du Louvre © Musée du Louvre
Vierge à l’Enfant de la Sainte-Chapelle, avant 1279, ivoire, provenant du trésor de la Sainte-Chapelle de Paris, Paris, musée du Louvre © Musée du Louvre

  1. La Rose d’or de la cathédrale de Bâle

Cette rose d’or réalisée par l’orfèvre siennois Minucchio est la plus ancienne conservée. Elle a été offerte par le pape Jean XXII au comte de Neuchâtel en 1330. La tradition millénaire du don de la rose d’or perdure toujours aujourd’hui : le pape François en a déposé une cet été devant l’icône de la madone de Czestochowa à Jasna Gora. Pour entrevoir cet objet fabuleux, venez visiter le musée de Cluny à Paris.

Minucchio da Siena, Rose d’or, 1330, H. 60 cm, musée de Cluny © Musée de Cluny

1 Minucchio da Siena, Rose d’or, 1330, H. 60 cm, musée de Cluny © Musée de Cluny
Minucchio da Siena, Rose d’or, 1330, H. 60 cm, musée de Cluny © Musée de Cluny

  1. La Vierge à l’Enfant de Jeanne d’Evreux

La Vierge à l’Enfant présentant au spectateur un reliquaire est une iconographie nouvelle qui apparaît aux XIIIe et XIVe siècle. Dans la fleur de lys d’orfèvrerie et de cristal étaient conservés des reliques de vêtements, de cheveux et de lait de la Vierge. Sur le socle supporté par quatre adorables petits lions, des plaques d’émaux translucides racontent l’enfance et la Passion du Christ. La statuette aujourd’hui, exposée au musée du Louvre, a été offerte en 1339 par Jeanne d’Evreux, l’épouse de Charles IV, à l’abbaye de Saint-Denis.

Vierge à l’Enfant de Jeanne d’Evreux, XIVe siècle, argent doré et émaux, Paris, musée du Louvre © Musée du Louvre

1 Vierge à l’Enfant de Jeanne d’Evreux, XIVe siècle, argent doré et émaux, Paris, musée du Louvre © Musée du Louvre
Vierge à l’Enfant de Jeanne d’Evreux, XIVe siècle, argent doré et émaux, Paris, musée du Louvre © Musée du Louvre

  1. La Résurrection du Christ, retable de la Sainte-Chapelle

Ce retable ornait le jubé de la Sainte-Chapelle de saint Louis à Paris. Il a été commandé, ainsi que son pendant la Crucifixion, en 1553 au célèbre émailleur Léonard Limosin, probablement pour les fêtes de l’Assomption. Exécuté d’après un dessin de Niccolò dell’Abbate, le retable est en émail peint sur cuivre. Une œuvre à ne pas manquer au musée du Louvre.

Léonard Limosin, d'après Niccolò dell'Abbate, La Résurrection du Christ, Retable de la Sainte-Chapelle, 1552-53, émaux peints sur cuivre, cadre de bois doré, 107 x 75 cm, Paris, musée du Louvre © Musée du Louvre

1 Léonard Limosin, d’après Niccolò dell’Abbate, La Résurrection du Christ, Retable de la Sainte-Chapelle, 1552-53, émaux peints sur cuivre, cadre de bois doré, 107 x 75 cm, Paris, musée du Louvre © Musée du Louvre
Léonard Limosin, d’après Niccolò dell’Abbate, La Résurrection du Christ, Retable de la Sainte-Chapelle, 1552-53, émaux peints sur cuivre, cadre de bois doré, 107 x 75 cm, Paris, musée du Louvre © Musée du Louvre

  1. La mitre du Trésor de San Gennaro

Cette spectaculaire mitre fait partie du trésor de la cathédrale San Gennaro à Naples. Gennaro, devenu par acte notarié, saint patron de la ville en 1527, était chargé d’éloigner les guerres et les épidémies. Dès lors, les dons affluent en nombre dans la cathédrale jusqu’à former un fabuleux trésor. La mitre du buste de San Gennaro est composée de 3 326 diamants, 168 rubis et 198 émeraudes !

Mitre du trésor de San Gennaro, XVIIe siècle, Naples, musée de San Gennaro © DR

1 Mitre du trésor de San Gennaro, XVIIe siècle, Naples, musée de San Gennaro © DR
Mitre du trésor de San Gennaro, XVIIe siècle, Naples, musée de San Gennaro © DR

  1. L’aiguière du baptême du duc de Bordeaux

Œuvre de l’orfèvre Jacques-Henry Fauconnier, cette aiguière exposée au musée du Louvre a été crée spécialement pour le baptême du duc de Bordeaux (1820-1883), héritier du trône de France. Pour l’occasion de somptueux décors néogothiques ornaient la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Jacques-Henry Fauconnier, Aiguière du baptême du duc de Bordeaux, 1821, argent doré, Paris, musée du Louvre © RMN Grand Palais

1 Jacques-Henry Fauconnier, Aiguière du baptême du duc de Bordeaux, 1821, argent doré, Paris, musée du Louvre © RMN Grand Palais
Jacques-Henry Fauconnier, Aiguière du baptême du duc de Bordeaux, 1821, argent doré, Paris, musée du Louvre © RMN Grand Palais

  1. Le reliquaire de la Couronne d’Epines du trésor de Notre-Dame de Paris

Les Saintes Reliques de la Passion sont les seuls éléments du trésor de Notre-Dame qui ont pu être sauvés pendant la Révolution. L’architecte Viollet-le-Duc, célèbre pour ses restaurations (parfois contestées) d’édifices religieux au XIXe siècle, a dessiné un nouveau reliquaire pour la Couronne d’Épines. Ce dernier a été exécuté par Poussielgue-Rusand en 1862, permettant aux fidèles de pouvoir à nouveau vénérer les Saintes Reliques.

Châsse de la Sainte Couronne d’épines dessinée par Viollet-le-Duc, 1862, trésor de la cathédrale Notre-Dame de Paris © Marc-Antoine Mouterde

Châsse de la Sainte Couronne d’épines dessinée par Viollet-le-Duc, 1862, trésor de la cathédrale Notre-Dame de Paris © Marc-Antoine Mouterde
Châsse de la Sainte Couronne d’épines dessinée par Viollet-le-Duc, 1862, trésor de la cathédrale Notre-Dame de Paris © Marc-Antoine Mouterde

  1. L’autel majeur de la cathédrale de Chartres par Goudji

À l’occasion du huitième centenaire de la renaissance de la cathédrale de Chartres en 1994, le sculpteur et orfèvre Goudji a réalisé un ensemble de vingt-cinq œuvres désormais inscrites à l’inventaire du Patrimoine. Le nouvel autel majeur “Roc de Lumière”, en argent martelé sur âme de chêne, est alors installé à la croisée du transept. Sobre et de belles proportions, il est orné de douze colonnes lisses symbolisant les apôtres. Les reliques de trois saints originaires de Chartres sont enchâssées dans la pierre d’autel.

Goudji, Autel majeur de la cathédrale de Chartres, Argent, granit vert des Pyrénées, chêne de la forêt de Tronçais, 1993 © Goudji

Goudji, Autel majeur de la cathédrale de Chartres, Argent, granit vert des Pyrénées, chêne de la forêt de Tronçais, 1993 © Goudji
Goudji, Autel majeur de la cathédrale de Chartres, Argent, granit vert des Pyrénées, chêne de la forêt de Tronçais, 1993 © Goudji

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