Dimitri Casali “fait aimer la France” avec son manuel d’histoire.
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S’il y en a bien un qui a réussi sa rentrée, c’est Dimitri Casali qui a décidé d’attaquer cette année sur tous les fronts pour lutter contre “l’éradication programmée de notre histoire”. Alors que tous les petits Français ont enfilé leur cartable et repris le chemin de l’école, l’historien décrit avec un sourire communicatif la lutte qu’il entend mener sur quatre fronts différents afin de “faire aimer la France” à l’heure où ceux qui la détestent ont pignon sur rue, parfois pour le pire. “Il faut entendre les islamistes qui ont ensanglanté le pays, ils n’ont que la haine de la France à la bouche qu’ils justifient par son passé colonial ou les croisades… Nous avons la même rhétorique au sommet de l’État, ce n’est plus tenable !”, remarque Dimitri Casali, plus déterminé que jamais alors que son manuel d’histoire pour collégiens rencontre un immense succès.
“Nous avons publié cet ouvrage grâce aux éditions de la Martinière et à la Fondation Aristote, mais nous avons également fait un appel aux dons : les Français ont immédiatement répondu et nous avons très rapidement réuni les 35 000 euros nécessaires. Il y a une vraie attente, qui suit un véritable ras-le-bol. Les Français ne veulent plus ce déracinement imposé par quelques énarques qui ont en commun la détestation de notre pays”, poursuit l’historien.
Dans ses œuvres qui suivent intelligemment les programmes officiels, petits et grands peuvent découvrir “la belle et grande histoire de France” présentée de manière équilibrée. “Il ne s’agit pas de nier les massacres ou les erreurs graves, mais de les resituer dans une histoire dont nous pouvons être fiers à mille égards”, tempère-il.
Quatre fronts pour rendre justice à l’Histoire de France
Dimitri Casali attaque d’abord lui-même sur le terrain des idées avec son essai Désintégration française qui revient sur les conséquences dramatiques d’un enseignement pauvre et idéologisé de l’Histoire, depuis des années.
Mais la bataille se mène également sur le terrain grâce au fameux manuel d’histoire qui a l’immense avantage d’être chronologique et de redonner une place méritée à de grandes figures parfois disparues des autres manuels scolaires en vogue. Près d’un millier d’écoles privées l’ont déjà choisi malgré l’absence de publicité et de subvention publique. Là encore, l’attente est palpable.
Mais ce n’est pas tout : “Puisque l’histoire est pitoyablement enseignée, je mise sur les familles pour transmettre l’Histoire de France à leurs enfants”, explique encore l’initiateur de “Notre Histoire”, un complément du manuel scolaire, à destination des familles.
Quatrième front enfin, et non des moindres : la version numérique de l’offensive ! Grâce à la Fondation Aristote, le manuel scolaire sera intégralement accessible en ligne, dans une version gratuite et enrichie. “Tous les enfants de France ont le droit d’avoir accès à un enseignement de l’Histoire non repentant et non politiquement correct !”, justifie encore le professeur.
Il pèse ses mots lorsqu’il affirme avec une très légitime fierté : “Il s’agit là d’une mission de salut public. En ces temps troublés, nous relèverons la tête en retrouvant notre héritage. Mon travail est un cri d’amour à la France. Si nous oublions ce qui nous précède, nous aurons tout perdu. On nous parle sans cesse de vivre-ensemble, mais vivre de quoi si nous ignorons tous ce qui a façonné notre pays ?”.
Pour Dimitri Casali, le récent sondage de l’INED qui révèle que 37% des enfants d’immigrés ne se sentent pas français n’a rien d’étonnant : “On la présente comme un monstre à nos enfants, qui pourrait ainsi l’aimer ?”.
Son manuel était pour lui une urgence : celle de contrer ceux des Magnard ou Nathan, qui présentent année après année un passé culpabilisant et très orienté. “On retrouve toujours les mêmes idéologues, les mêmes historiens très politisés qui ne semblent pas avoir digéré les leçons du communisme !” s’insurge-t-il, précisant qu’il refuse absolument ce “suicide français” évoqué par Eric Zemmour.
Retour en force de l’héritage chrétien de la France
Outre le rétablissement de la chronologie historique et la présentation d’importants personnages qui avaient tout bonnement disparu des livres de nos têtes blondes, Dimitri Casali entend également rendre justice à l’Église : “Ce qui me sidère le plus dans ces manuels incontournés, c’est la disparition pure et simple de notre héritage chrétien”, explique-t-il, “il y a une volonté affichée de supprimer les racines chrétiennes de la France, c’est évident à la lecture des manuels scolaires”. Comment parler de l’Histoire de France sans évoquer les bâtisseurs de cathédrales dont l’art a irrigué l’Europe entière ? Impossible pour cet historien passionnément français.
“Une partie de l’héritage de la France est laïc et républicain”, reconnaît-il, “mais il en existe un autre chrétien et monarchique !” précise celui qui a offert quatre pages entières au roi Saint Louis partout ailleurs abandonné.
Pour Jean-Baptiste Noé, l’un des professeurs d’Histoire qui ont participé à la rédaction de “Notre Histoire”, l’ouvrage évite un autre écueil, celui de “l’oubli du souci de la vérité historique : on tombe trop souvent dans le relativisme en pensant que tout peut être dit et que les événements peuvent être interprétés comme on veut”.
En plus d’être complets et équilibrés, ces manuels ou livres d’Histoire sont truffés de cartes et d’images toutes plus belles les unes que les autres… Difficile d’en demander plus.