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Les 5 choses à retenir du règne de saint Louis

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Angélique Provost - publié le 25/08/16
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En hommage au roi Louis IX, mort le 25 août 1270, retour sur les anecdotes qui ont marqué son époque.

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Dix jours après l’Assomption, une nouvelle grande fête s’affiche au calendrier liturgique romain. Fête toute spéciale pour la France, il s’agit de celle de saint Louis ! Roi, saint, juste, il marqua tant notre histoire que celle de Jérusalem.

En un temps où les saints se font absents dans les gouvernements, nous vous proposons cinq petites histoires qui ont marqué le règne du saint patron de notre belle patrie.

1. Sa mère, Blanche de Castille. Régente, mère et guide spirituel pour son fils, elle échappa à la sainteté, dit-on, car elle était une agaçante belle-mère… Outre ce petit défaut, elle fut l’exemple par excellence des mères fortes et ferventes. Elle ira jusqu’à lui adresser les mots suivants, qui font frémir certaines et inspirent d’autres : “Mon fils, je vous aime, mais j’aimerais mieux vous voir mort que coupable d’un péché mortel”. Comme sainte Monique, mère de saint Augustin, Blanche de Castille prouve au monde que la sainteté des enfants est en grande partie dans les mains de leur mère !

2. Saint Louis donne un nouveau visage à la justice : il n’hésite pas à s’impliquer dans les décisions de justice, fait contrôler les baillis par des enquêteurs royaux afin de s’assurer qu’enquêtes, recherches de preuves et auditions de témoins soient respectées.

3. Le confort et le luxe de la royauté ? Très peu pour lui, saint Louis est le roi des croisés ! La Terre Sainte est reprise par les infidèles en 1248, aussitôt, puisqu’il l’avait promis à Dieu lorsqu’il était malade, il entreprend une croisade vers l’Egypte, cœur de la puissance ennemie. Malgré quelques batailles victorieuses, c’est un cuisant échec qui se solde par la captivité des troupes françaises, incluant le roi. En voit-on encore beaucoup aujourd’hui des chefs d’État qui se battent aux côtés de leurs troupes et se font emprisonner avec eux ? S’il put, cette fois, rentrer au pays, il mourut pourtant lors de sa seconde croisade, aux portes de Tunis.

4. Dans son quotidien, le roi n’était pas moins grand que dans ses batailles : il partageait sa table avec les indigents, assistait chaque jour aux offices, et s’habillait avec simplicité. On garde de lui ces quelques mots : “Si je dépense quelquefois beaucoup d’argent, j’aime mieux le faire en aumônes pour l’amour de Dieu que pour mes frivolités et choses mondaines”.

5. Enfin, le plus grand joyau du règne de saint Louis trône sur l’île de cité : la Sainte Chapelle. Merveille de foi et d’architecture, elle était destinée à recevoir les reliques de la Passion du Christ. Si le bon roi ne dépensait guère en mondanités et extravagances, il était généreux lorsqu’il s’agissait de rendre gloire à Dieu.

Certains objecteront sans doute qu’un roi ayant “méprisé” le peuple juif comme il le fit ne devrait pas être saint. Nous vous conseillons à ce propos Le Roman de saint Louis de Philippe de Villiers, qui explique plus clairement la différence entre l’antisémitisme actuel et les mesures du roi de l’époque. Pour ceux qui n’auraient pas l’envie ou le courage de lire l’ouvrage (assez long, il faut l’admettre, quoique passionnant), il expliqua brièvement ce conflit dans un une émission disponible ici.

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