Lors de l’Angélus du dimanche 21 août, le Saint-Père a également invité à prier pour le salut éternel.
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Dimanche dernier, le pape François a prié pour les victimes de l’attentat-suicide du samedi 20 août, au sud de la Turquie. Un enfant de moins de 14 ans s’est fait exploser au milieu d’une cérémonie de mariage à Gaziantep, causant plus de cinquante morts et quatre-vingt-dix blessés. Le président turc Tayyip Erdogan estime que l’État islamique est probablement responsable de cet attentat, bien qu’il n’ait pas encore été revendiqué.
“La vie n’est pas un jeu vidéo”
Suite à la récitation de l’Angélus sur la place Saint-Pierre, le pape François a annoncé : “La triste nouvelle de l’attentat meurtrier dans notre chère Turquie m’est parvenue”.
Le pape a invité les fidèles présents à implorer la Vierge Marie : “Prions pour les victimes et pour le don de la Paix”. S’adressant à la foule, il a annoncé : “La vie n’est pas un jeu vidéo, ni une série télévisée. Nous avons un objectif à atteindre : celui de la vie éternelle”. Sa prière repose sur l’Évangile du jour, dans laquelle un homme demande à Jésus combien de gens seront sauvés (Luc 13, 23).
“Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite”
Le pape fait remarquer que le Christ n’a pas répondu tout de suite, mais a élevé la conversation à un niveau supérieur, disant à ses disciples : “Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n’y parviendront pas” (Luc 13, 24).
Le Saint-Père explique : “Grâce à l’image de la porte, Jésus veut faire comprendre que ce n’est pas une question de nombre : il importe peu de savoir combien de personnes sont sauvées. Ce qui importe est que tout le monde sache quel est le chemin menant au salut”. Il poursuit : “Où est la porte ? De quoi a-t-elle l’air ? La porte est Jésus lui-même. Il le dit dans l’Évangile de Jean : “Moi, je suis la porte” (Jean 10, 9). Il nous mène à la communion avec Dieu, où nous trouvons amour, compréhension et protection”.
Il développe : “Pourquoi la porte est-elle étroite ? Elle ne l’est pas pour nous oppresser, mais parce que pour la franchir, il faut restreindre notre fierté et notre peur, pour Lui offrir humblement notre cœur, en reconnaissant que nous sommes pécheurs”, et termine ainsi : “La porte de la Miséricorde de Dieu est certes étroite, mais elle est ouverte à tous”.