François a galvanisé les jeunes : “Jésus t’appelle à laisser ton empreinte dans la vie”.
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Depuis le début des JMJ, jamais l’assemblée n’a pris une telle ampleur. Après une marche d’une quinzaine de kilomètres, sous le soleil, mais guidés par les chants, la joie et les rencontres imprévues, les pèlerins ont trouvé leur place pour suivre la veillée sur l’immense Campus Misericordiae découpé en vastes carrés.
L’après midi s’est déroulée au rythme des concerts dans toutes les langues. Le Pape est arrivé vers 19h, et devant lui se sont déroulées de multiples représentations théâtrales, rappelant la vie de sainte Faustine, celle de saint Jean-Paul II.
L’art de la danse se mêle à celui de la musique et des chants, pour entourer différents témoignages de l’intervention de la Providence dans la vie de personnes qui connurent des parcours uniques, qui au plus profond de la misère furent bouleversées par la miséricorde divine. Délinquance, crimes, souffrances, mais malgré tout la grâce de la conversion. Le pardon, la paix intérieure, l’espérance, la responsabilisation. Les témoignages sont exprimées en diverses langues, mais ils touchent chacun par l’universalité des messages qu’ils portent.
François contre l’esclavage moral
Le pape adresse aux jeunes un discours vivant et adapté, leur montrant avec humour le danger de la société de consommation, la confusion entre bonheur et commodité, l’esclavage moral. Il invite les jeunes de goûter à la véritable liberté. Il exhorte à l’action, à l’engagement : les jeunes donneront au monde le sens qu’ils voudront. Et particulièrement un monde plus fraternel.
Le Pape dénonce avec humour “la paralysie de confondre le bonheur avec un canapé, un canapé qui nous invite à vivre dans le confort, dans la sécurité… Qui nous garde enfermés dans la maison, sans nous préoccuper. Le bonheur sur canapé. La paralysie silencieuse mais qui peut nous détruire le plus, qui peut détruire la jeunesse. Petit à petit sans nous en rendre compte, nous nous retrouvons infantilisés, abrutis… Je vous demande : vous voulez être libres ?”
Toute la foule a répondu d’une seule âme : “oui”.
“Il faut quitter le canapé pour des chaussures, des bonnes chaussures de marche. Il faut marcher, vers des sentiers que l’on ne connaît pas encore. Il nous fait perdre la route pour le suivre dans la folie de notre Dieu… Être des acteurs politiques, des animateurs sociaux. Porter partout la bonne nouvelle. Un don pour Dieu et pour les autres. Et c’est cela qu’être courageux, qu’être libre.”
“Dieu attend quelque chose de toi : as tu bien compris ?”
“Dieu t’invite à rêver, te faire voir que le monde avec toi, peut être différent.
Le monde a besoin de jeunes avec de bonnes chaussures, et encore mieux des chaussures à crampons comme les joueurs de foot. Personne ne doit être sur la touche ! La vie est belle quand nous voulons laisser notre empreinte, ne pas laisser les autres décider à notre place.”
“Aujourd’hui Jésus t’appelle à laisser ton empreinte dans la vie, qui marque ton histoire et celle de tant d’autres”.
“Nous les adultes nous avons besoin de vous… Ayez le courage de nous enseigner qu’il est plus facile de construire des ponts que d’élever des murs”.
“Avant de commencer à construire des ponts pour le monde, en construire avec ses voisins : serrez vous la main”.
“Que le seigneur bénisse tes rêves !”
Acclamé par les jeunes, le pape les invite à se recueillir autour du saint sacrement qui va être exposé. “Une route difficile et obscure sur laquelle Jésus ne nous abandonne jamais. Offrons lui notre espérance et ces trois paroles : Jésus j’ai confiance en toi”.