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Une femme a accouché d’une petite fille… au cours de la Messe célébrée par le Pape !

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Marta Brzezińska-Waleszczyk - publié le 30/07/16
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Quand le pape parle de la naissance du Fils de Dieu dans son homélie, les contractions de Beata s’amplifient… Ce n’était pas prévu.

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Sylwia Blady n’allait pas rencontrer le pape à Częstochowa. Toutefois, elle a finalement décidé de visiter le sanctuaire de Jasna Góra pour son amie Beata, qui voulait aller à la Sainte Messe célébrée par le pape. Beata est enceinte de neuf mois, mais il lui reste encore du temps avant la date prévue de l’accouchement.

Les deux amies se rejoignent à Częstochowa. Elles prennent un tramway jusqu’à l’avenue de la Bienheureuse-Vierge-Marie, où une immense foule s’est rassemblée depuis l’aube. Les croyants attendent avec impatience l’invité d’honneur, qui ne devrait plus tarder, escorté par les autorités gouvernementales et par des voitures de police. En raison de la grossesse avancée de Beata, les amies n’essayent pas de se frayer un chemin dans la foule ; elles trouvent un endroit plus tranquille, loin des pèlerins enjoués.

Un Enfant nous est né !

Une contraction. Puis une autre. Sylwia s’inquiète, mais Beata la rassure : “C’est sûrement une fausse alarme. Pas de quoi s’inquiéter. Il reste encore du temps avant l’accouchement”. Sylwia lui fait confiance. Et même si son travail a commencé, il y a généralement un gros laps de temps entre la première contraction et l’accouchement.

La Sainte Messe continue. La première et la deuxième lecture s’accompagnent d’une autre contraction. Enfin, c’est le temps de l’Évangile, et de l’homélie tant attendue du Saint Père. Le pape, se référant aux paroles de saint Paul, parle de l’avènement de Dieu, qui a envoyé sur terre son Fils né d’une femme.

Sylwia commente en riant que même le pape François parle d’accouchement ; mais Beata ne rit plus. Elle grimace de douleur. Malgré une autre contraction, elle assure à son amie que ce n’est rien de sérieux.

À ce moment-là, Sylwia n’écoute plus l’homélie du pape. Son esprit tourne à toute vitesse. Elle se rappelle les paroles du Saint Père en début de messe : “Dieu nous apparaît en enfant né d’une femme”. Elle frissonne. C’est ce qui est en train de se produire, sous ses yeux ! Dieu nous apparaît ! Maintenant ! En ce bébé qui veut naître !

Bénédiction du pape

Tout à coup, les deux amies réalisent enfin ce qui se passe. Heureusement, une ambulance attend non loin de là. En voyant cette femme enceinte, son visage tordu de douleur, l’équipe médicale comprend la situation ; après avoir examiné Beata, ils décident d’aller à l’hôpital le plus proche.

J’ai demandé à Sylwia ce qu’elle avait alors ressenti : “En temps normal j’aurais paniqué ; mais à ce moment-là je ressentais tant d’émotions merveilleuses que je n’en ai même pas eu le temps. Mes yeux allaient de Beata à l’image de la Madonne de Jasna Góra, et inversement, et j’ai pensé qu’elles se ressemblaient beaucoup”.

Dans une interview avec Aleteia, Sylwia se rappelle : “Une fois dans l’ambulance, nous avons toutes deux ri avec les aides soignants. Je ne me rappelle pas une seule phrase sérieuse, ni l’ombre d’une inquiétude. Beata voulait retarder l’ambulance pour pouvoir recevoir la Sainte Eucharistie, mais le docteur a suggéré que je la reçoive en sa faveur”.

Sylwia reste près du sanctuaire. Comme le lui a demandé Beata, elle reçoit la Sainte Eucharistie en faveur de son bébé. Elle ne peut pas l’expliquer, mais le pape, de façon miraculeuse, apprend la nouvelle de cet accouchement (peut-être le prévient-on des pèlerins hospitalisés durant la Messe). Il demande à son attaché de presse de dire à Beata qu’il lui donne sa bénédiction ainsi qu’à son bébé.

Klara Franciszka !

Le bébé naît à 14h31 dans un hôpital de Częstochowa. Juste avant l’heure de la Divine Miséricorde, axe de l’enseignement du pape François. Ses parents l’appellent Klara, prénom qu’ils avaient choisi depuis longtemps. Aujourd’hui cependant, il lui donnent un deuxième prénom : Franciszka. Sylwia confie : “Nous avons plaisanté en observant que le Saint Père devrait être son parrain”.

Pour finir, je demande à Sylwia ce qu’elle ressent aujourd’hui. Est-ce pour elle un miracle ? Une grâce ? Un signe ? Elle rit : “C’est pour moi une incroyable vague de grâce. Le 28 juillet 2016 restera pour moi un grand jour. Je raconterai cette histoire à mes petits-enfants”.

Elle ajoute : “Je suis persuadée que cette journée est un immense don de Dieu. Il a vu que je broyais du noir depuis un certain temps. Toutefois, je ne m’attendais pas à un tel don de Dieu. Cela m’a transformée. Avant de quitter Częstochowa, je suis retournée dans l’avenue menant au sanctuaire. J’ai levé les yeux pour l’admirer et, pleine de gratitude, j’ai loué le Seigneur à voix haute : “Gloire à toi, Père très Saint, au Fils et au Saint-Esprit”. Je n’ai cessé de sourire sur le chemin du retour, mon cœur empli d’une joie nouvelle.”

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