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Comment répondre à l’appel de Mgr Pontier à prier et jeûner pour la France et la paix ?
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Qu’est ce que le jeûne ?
Le jeûne consiste à se priver volontairement de nourritures, et d’autres biens, au point d’être mis à l’épreuve par leur manque. Car, pour prier le Seigneur en vérité, il nous faut vérifier que notre propre liberté n’est pas aliénée par nos instincts et nos pulsions. En effet, deux lois gouvernent ceux qui veulent consacrer leur vie à l’avènement du règne de la paix. La loi de l’Amour : “Est-ce que ce que je fais va dans le sens de l’accomplissement de la volonté du Père ?” et la loi de la Liberté : “Est-ce que je suis dépendant, ou même esclave, de choses qui m’empêchent d’être assez libre pour que ma vie soit guidée par la loi de l’amour ?” Facile à vérifier : il suffit de faire comme Jésus a fait au désert avant d’inaugurer sa mission, il suffit de jeûner.
Du pain oui, mais avec parcimonie !
Pour cette journée nationale de jeune et de prière pour la paix, il ne s’agit pas de réussir à tenir quarante jours, mais seulement 24 heures. Disons du lever le vendredi matin au lever le samedi matin (donc, pas de pillage du frigidaire à minuit pile !). Normalement, on ne s’autorise que du pain et de l’eau au petit-déjeuner… comme au déjeuner et au dîner ! Eau à volonté, mais pain avec parcimonie, tout au plus la valeur de la moitié d’un sandwich à chaque repas, car il s’agit de réellement ressentir la faim.
Pour les personnes qui voyagent, les militaires et force de l’ordre en service, tous ceux qui exercent un travail physique, les malades, les femmes enceintes, etc., le menu peut être aménagé : le matin boisson chaude non sucrée, pain à volonté et fruit ; à midi pain, pommes de terre (ou riz) à l’eau et filet de poisson, le tout non assaisonné ; le soir pain et eau. Voilà pour le jeûne alimentaire.
Se créer un désert intérieur
Pour retrouver l’effet d’être comme perdu au Sahara en plein désert, sans pourtant partir de chez soi, il suffit d’essayer de se débrancher complètement pendant plusieurs heures : plus de claviers, plus aucun écran, plus de connexions (sauf pour lire Aleteia, bien-sûr, et pour partager le plus largement possible votre expérience de la prière et du jeûne). Pas ou très peu de distractions non plus, que ce soit les jeux ou les lectures futiles. Si l’on travaille, on peut essayer de créer ces plages de désert pendant les pauses, en lieu et place d’un café ou du déjeuner. Si l’on est en vacances, on peut plus facilement s’offrir un temps de silence et ensuite proposer de vivre un temps de prière en famille. Mesurer à quel point nous sommes enchaînés à nos habitudes de consommation peut être vertigineux, mais c’est une chance spirituelle immense.
Et puis, il y a les addictions qui nous possèdent : tabac, alcool, sexe, violence, etc. Là, il ne s’agit pas d’arrêter 24 heures, mais d’initier, ce jour, si possible en se faisant accompagner, le chemin de guérison qui va nous faire à terme reconquérir notre liberté.
En résumé, avant de prier Dieu de nous délivrer du mal que nous infligent les autres, c’est-à-dire de les délivrer de leurs démons, prions-le et agissons avec détermination pour nous délivrer d’abord nous-mêmes de nos propres démons.
Comment combler le vide créé par le jeûne ?
Depuis combien de temps ne nous sommes-nous pas accordé un vrai temps de silence ? Pour, devant Dieu, faire le point sur notre vie ? Et un vrai temps de prière, de colloque intime avec Dieu ? Depuis combien de temps n’avons-nous pas pris un Évangile, pour entendre ce que veut nous dire Celui qui a les paroles de la Vie éternelle ? Depuis combien de temps n’avons-nous pas fait passer le service du prochain avant nos priorités personnelles ? Comprenons que jeûner c’est aussi gagner un espace de liberté et de paix dans notre existence pour le consacrer à notre vraie vie, celle qui commence dès ici-bas et qui rejaillira en vie éternelle après notre mort. Comprenons que c’est par cette vie authentiquement chrétienne que nous vaincrons les démons les plus coriaces.
Nous vous invitons toutes et tous, chrétiens ou non,