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La nuit tombe sur la Montagne Sainte Anne, sanctuaire tenu par des Franciscains, où les jeunes JMJistes du diocèse de Lyon sont installés. Chacun profite de la douceur de l’air pour se reposer et profiter de ce moment de retraite, avant de rejoindre l’effervescence de Cracovie. Soudain, des éclats de rire jaillissent sous la tente de rassemblement, bientôt suivis d’un concert joyeux. Un murmure parcourt la foule des jeunes : “C’est la Route des Sourires !”. Et de courir pour assister au spectacle enthousiasmant qu’ils livrent sur scène.
La Route des Sourires : la diversité des jeunes catholiques
Créée en 2011 à l’occasion des JMJ de Madrid, cette route rassemble des jeunes porteurs de handicaps et leurs accompagnateurs, tous reconnaissables à leur pin’s souriant. À Cracovie, ils seront une cinquantaine à participer au Festival de la Jeunesse. Leur défi ? Être les représentants de la diversité des jeunes catholiques du diocèse.
La beauté du projet n’efface pas la difficulté de la tâche : en effet, la route accueille des jeunes à l’indépendance plus ou moins affirmée, ce qui nécessite des aménagements d’activités et d’emplois du temps. À ce titre, ces jeunes personnes handicapées sont regroupées en fraternités en fonction de leur autonomie. Si pour certains, les enseignements des intervenants du diocèse ne sont pas accessibles, cela ne les empêche pas de proposer eux-mêmes un parcours aux autres JMJistes du diocèse : à travers la réalisation d’un dizainier en perles ou de l’interprétation d’épisodes bibliques en petites saynètes, ils invitent à redécouvrir les Béatitudes avec un cœur simple. Une manière de se souvenir que la foi – et la miséricorde a fortiori – s’incarne.
La foi est au coeur du sujet
Car, au-delà de la vie en communauté, c’est bien la manière de vivre sa foi que cette route interroge, tant pour les jeunes porteurs de handicaps que pour leurs accompagnateurs. À la question de savoir si les jeunes accompagnés s’intègrent à l’ambiance spirituelle des JMJ, Margaux Tapié, responsable de la Route des Sourires, réplique : “Il suffit de les voir prier le Notre-Père pour comprendre qu’il ne leur manque rien. Ils ont tout compris. Je ne sais pas qui de nous en apprend le plus, eux ou nous”. En fin de compte, la simplicité de la prière les réunit dans un même élan de joie.
La Route des Sourires. Le nom en dit long : bien plus que leur handicap, c’est la joie qu’ils brandissent comme étendard !