Cette fillette d’à peine 3 ans s’était égarée dans une nuit glaciale d’hiver et voici ce qui lui est arrivé…
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Une petite fille d’à peine 3 ans échappa à la vigilance de ses parents et s’égara dans la ville espagnole de Rojales. La nuit glacée recouvrait déjà la contrée, quand le cœur brisé, ils alertèrent les autorités. L’hiver de cette année 1896, particulièrement rigoureux, laissait craindre le pire. La nouvelle se propagea de bouche à oreille. Le village tout entier fut mobilisé. Les jeunes, avec des torches, ratissèrent les alentours ainsi que la ville voisine, mais pas trace de la petite fille.
Le lendemain, les habitants des villes environnantes, alertés eux aussi, se mirent tous à la recherche de la fillette, dans une angoisse palpable. Les gens espéraient au moins trouver son corps, supposant qu’elle n’avait pas résisté au froid glacial de la nuit.
Il était 15 h quand son oncle et sa tante, qui avaient persisté dans la recherche, l’aperçurent appuyée contre un gros rocher, derrière lequel il y avait une immense falaise. La petite fille semblait morte. Mais, en entendant la voix de son oncle et de sa tante, elle se leva et courut vers eux, ses petits bras levés, comme si elle s’était réveillée d’un doux et profond sommeil. Sa tante, l’étreignant avec force et pleurant d’émotion, lui demanda :
– Ma chérie, tu n’as pas eu froid cette nuit ?
La petite fille répondit en souriant qu’elle n’avait pas eu froid du tout parce qu’il y avait une dame avec elle, qui la couvrait avec son manteau. Les yeux écarquillés, la tante continua à lui poser des questions :
– Une dame a passé la nuit avec toi ?
– Oui, ma tante, une dame bonne et tendre, répondit l’enfant.
– Mais qu’est-ce que la dame te disait ? Tu n’as pas vu les lumières de nos torches, tu n’as pas entendu nos cris ?
– Si, répondit la fillette. Mais la dame m’a dit : “Ne bouge pas, ma petite fille, ils viendront te chercher”.
Les gens simples de ce village, enthousiasmés par ce qu’ils entendirent, crièrent : “Miracle ! Miracle !”. Le lendemain, une messe solennelle d’actions de grâce fut célébrée. On amena la petite fille devant la statue de Notre Dame du Carmel, et c’est alors qu’elle s’écria :
– Maman! Maman ! C’est la dame qui m’a couverte avec le manteau hier !
La petite fille s’était arrêtée près de ce gros rocher à quelques pas d’un précipice, perdue dans la nuit noire où le péril guettait. Voilà pourquoi Notre Dame, en bonne mère, était restée avec elle près du rocher, afin que la petite, durant la nuit, ne s’égare pas et ne se mène pas ses pas vers l’abîme. Quand la petite fille a entendu les cris et vu la lumière des torches, Notre Dame lui a demandé de ne pas bouger, lui assurant que bientôt on viendrait la chercher : en partant à l’aventure dans le noir, au bord de la falaise, la malheureuse courait à une mort certaine si elle avait tenté de s’éloigner un tant soit peu.
On dit de cette histoire, que les villageois racontent à qui veut bien l’entendre, qu’elle est inspirée de faits réels.