un guide précieux pour le Jubilé.
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Au regard des premières impressions de lecteurs, c’est un livre qui “parle” au cœur… en même temps qu’il nous fait entrer dans une intelligence de la foi car il essaie une synthèse sur ce mystère fou de la Miséricorde à travers les Évangiles, les Pères de l’Église, les saints, dans la lumière prophétique de la Petite Thérèse et le message urgent de Jésus à sainte Faustine. Il conclut avec la mission de Marie à la fin des temps face à la déshumanisation de la Babylone actuelle qui nous fait entrer dans le tranhumanisme… Enfin, cet ouvrage est vraiment inspiré par saint Jean-Paul II et le pape François, ces grands prophètes de la Miséricorde !
Ce livre peut être une aide précieuse en ce jubilé pour une découverte forte et intime de la Miséricorde, pour la catéchèse, pour les jeunes ou un partage en famille, pour qu’avance en notre monde chaotique la paix et la joie qui ne viendront que par la victoire de Jésus miséricordieux avec Marie, notre Mère.
“Nous a élus dés avant la fondation du monde”
“Sa miséricorde s’étend d’âge en âge !” (Lc 1, 50). C’est le verset “phare” du Magnificat de Marie qui a ouvert cet ouvrage. Marie y chante la miséricorde qui traverse le temps, sauve l’humanité du chaos en son histoire, parfois tragique, et arrive jusqu’à aujourd’hui pour s’offrir à nous. De fait, comme le dit Benoît XVI : “Le Magnificat est une lecture théologique de l’histoire authentique et profonde : une lecture que nous devons sans cesse apprendre de Celle dont la foi est sans ombres… Allant au-delà de la surface, Marie “voit” avec les yeux de la foi l’œuvre de Dieu dans l’Histoire !”
En effet, dans le Magnificat, Marie résume toute l’histoire du salut et la décrit comme l’histoire de la miséricorde divine. Et le Pape François ajoute : “Nous étions nous aussi présents dans ces paroles prophétiques de la Vierge Marie » qui exaltent le dessein bienveillant du Père qui, en son Fils, « nous a élus dés avant la fondation du monde, pour être saints et immaculés en sa présence dans l’amour »
Nous n’aurons jamais fini de scruter, approcher, contempler pour finalement admirer cette bouleversante Miséricorde divine qui, toujours, nous dépasse, nous déroute, nous étonne et nous surprend au cœur de nos vies… Elle se cache mais elle est toujours là, dans une tendresse qui prépare les merveilles de demain et d’après-demain ! Comme dans les Évangiles de la Résurrection, elle laisse parfois deviner sa Présence par des signes (Jn 21, 1-6), pour tout à coup surgir devant nos yeux ! Et comme Marie-Madeleine émerveillée, nous disons : “Rabbouni !” (Jn 20, 16) ou comme Jean au bord du lac, nous reconnaissons la Miséricorde en personne et nous crions : “C’est le Seigneur !” (Jn 21, 7).
Alors, immenses sont les conséquences dans les combats de la vie quand nous découvrons un peu jusqu’où va la Miséricorde. Elle ne nie pas ou relativise le péché, elle le révèle et le brûle ! Le bienheureux Paul VI en avait une si vive conscience qu’il en a donné une expression admirable : “Nous pouvons donc penser que chacun de nos péchés ou fuite de Dieu allume en Lui une flamme d’un plus intense amour, un désir de nous reprendre et de nous réinsérer dans son plan de salut… Dieu, dans le Christ, se révèle infiniment bon… Dieu est bon. Et non seulement en lui-même ; Dieu est – nous le disons en pleurant – bon pour nous. Il nous aime, nous cherche, pense à nous, nous connaît, nous inspire et nous attend : Il sera – si l’on peut dire ainsi – heureux le jour où nous retournerons en disant : Seigneur, dans ta bonté, pardonne-moi. Voici donc notre repentir devenir la joie de Dieu !”.
Finalement, une vérité finit par émerger de toutes ces approches sur la Miséricorde et, comme sur une icône en réalisation, on commence à voir les contours de son visage… car on devine, dans l’intuition de la foi, qu’au fond du fond et jusqu’au dernier moment de notre vie une réalité inespérée est plus présente que tout, plus forte que la mort : l’appel fou du Regard et du Cœur ouvert de Jésus est là, venant mendier un dernier cri, une dernière supplication pour ouvrir en mon cœur la brèche ultime où va s’engouffrer son infinie miséricorde… “Alors, comme le bon Larron ou Marie-Madeleine, la Miséricorde m’aura fait passer la porte de l’impossible !”
Père Marie-Michel, Jésus – Porte de la Miséricorde, Éd. du Jubilé, 2016
Préface Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon
Liminaire de Père Daniel-Ange, Fondateur de l’école internationale Jeunesse-Lumière