L’abbé Pierre Amar lance avec l’Aide à l’Église en détresse un programme taillé pour cette année jubilaire : l’Indice de Miséricorde.
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L’été arrive… avec son cortège de régimes infernaux ! Mais si, au lieu de vouloir à tout prix perdre, on essayait de gagner, propose l’abbé Amar ? L’idée lui est venue par l’Aide à l’Église en détresse (AED) qui voulait marquer le coup de l’année de la Miséricorde. L’organisation caritative a proposé au père Amar d’organiser un “coaching de Miséricorde” : un programme étalé sur un an, encourageant les abonnés à améliorer leur propension à pardonner. Un sujet sérieux, traité sérieusement, mais avec légèreté et humour, car cela n’a rien d’incompatible, comme le prouvent les vidéos de présentation du programme.
Objectif : ressembler à Dieu
Alors que tant cherchent à ressembler à des dieux – ou des déesses – à force d’abdos et de régimes, le père Amar, quant à lui, propose de ressembler à Dieu. Rien moins. “Jésus nous demande d’être parfait comme notre Père est parfait”, rappelle le père Amar. Un programme plus terrifiant encore que les régimes à l’agar-agar ! Mais la Miséricorde est une bonne porte d’entrée pour y parvenir, assure-t-il. Pardonner à ses frères et sœurs, à son patron, nous fait ressembler à Dieu. Le père propose donc aux courageux adeptes de son régime de “tester leur indice de Miséricorde” avant de s’abonner à ses messages, exercices et tout un programme de remise en forme spirituelle. “La bonne idée vient du pape François, quand il a proposé de faire une année de la Miséricorde, assure le père Amar. Nous ne faisons que relayer à notre niveau.”
Spiritualité sur Internet
Sous son apparence rigolote, l’initiative de l’AED témoigne d’un souci de soutenir le combat spirituel de chacun. Le quotidien peut donner l’impression qu’il n’y a pas de place pour la sainteté, alors que c’est là qu’elle se déploie assure-t-il : “L’une des choses que j’ai appréciées, c’est que ce programme se déploie sur toute une année. Rien de grand ne se fait sans temps, sans durée”. Et Internet permet de toucher des personnes éloignées, en leur donnant des rendez-vous et en leur proposant des abonnements. Le prêtre, fort de son expérience avec Padreblog, participe au développement de la spiritualité sur Internet, et s’amuse à signer ses messages : “coach en Miséricorde”. “Cela m’a permis de me poser des questions sur mon propre niveau de Miséricorde”, se souvient-il. Ses vidéos ont été vues plus de 10 000 fois et le programme compte déjà 3 200 inscrits.
“Si cela pouvait remplir le confessionnal…”
Parmi les clés du programme, le sacrement de réconciliation : “On ne peut pas parler de confession sans miséricorde, ni de miséricorde sans confession”, assure le coach. “Ma plus grande joie serait que quelqu’un ait envie de se confesser après avoir vu nos vidéos !” De ce côté-là, il constate un “frémissement” du nombre de confessions, avec l’année de la Miséricorde, mais comme il le dit parfois aux abonnés de son test… “peut mieux faire” !