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La politique aujourd’hui ? Prendre des lanternes pour des messies

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Deirdre Mundy - publié le 21/05/16
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En regardant le culte bizarre de la personnalité de nos candidats, il y a de quoi se demander si l'Occident n'est pas devenu fou !

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Il est loin le temps des candidats ennuyeux mais décents ayant des positions politiques réalistes, mais non séduisantes. Si nous doutons encore que notre époque ait atteint l’apogée de la non pertinence du “pain et des jeux”, il nous suffit de regarder s’affronter des démagogues qui peuplent les tribunes pendant que la foule beugle et que la presse compte les points.

Le Jésus de Nazareth de Benoît XVI, à travers une discussion sur la troisième tentation du Christ peut nous aider à comprendre la maladie qui mine notre politique nationale. La promesse d’un pouvoir politique sans limite qui permettrait de refaire le monde et d’en faire un royaume de tranquillité et de justice. C’est aujourd’hui ce que l’on propose aux électeurs.

Benoît XVI écrit : “L’interprétation du Christianisme comme recette du progrès et de la prospérité universelle – but réel de toutes les religions – c’est la forme moderne de la même tentation. Nous sommes confrontés à la grande question : qu’est ce que Jésus a vraiment apporté s’il n’a pas apporté la paix dans le monde, le bien-être pour tous, un monde meilleur ? Qu’a-t-il apporté ?”.

Mais que se passe-t-il quand on cherche un messie doté d’un droit terrestre ?

Pour beaucoup d’Américains dans la tradition protestante, l’Amérique est considérée comme un Nouvel Israël, la Terre Promise où les croyants trouvent la sécurité, la prospérité et la liberté. Face au changement économique et social, la tentation est grande d’identifier un sauveur et de l’installer au pouvoir pour “sauver l’Amérique !”. À droite, les démagogues surfent sur cette vague, promettant une Amérique avec moins d’immigrants, plus forte et plus respectée à l’étranger.

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Mais que se passe-t-il quand les gens cherchent un messie doté d’un droit terrestre ? À gauche, la démagogie est axée sur les préoccupations sociales. Nos souffrances sont dues au manque de moyens, et on pourrait corriger cela en donnant au gouvernement le pouvoir de redistribuer les revenus. C’est ce même idéal qui a poussé Judas à critiquer la pénitente qui a baigné les pieds de Jésus d’un parfum de grand prix, insinuant que les actes de foi n’ont de valeur que s’ils servent des besoins sociaux spécifiques.

Quand une nation cherche un messie, les élections débordent de ferveur passionnée avec une composante religieuse, mais c’est une fausse religion. Mais que se passe-t-il quand les gens cherchent un messie doté d’un droit terrestre ?

Benoît XVI écrit : “À la divination fallacieuse du pouvoir et du bien-être, à la promesse fallacieuse d’un avenir garantissant tout à tous, en vertu du pouvoir et de l’économie, Jésus a opposé la nature divine de Dieu, Dieu comme véritable bien de l’homme”.

Nos problèmes actuels de politique messianique n’étaient pas inévitables. Si les gens sont attirés par de faux messies, c’est parce que nous ne les avons pas présentés au Vrai Messie ; quand nos amis et membres de la famille deviennent “spirituels, mais non religieux” – c’est parce que nous n’avons pas proclamé la Vérité.

Les gens sentent qu’il y a un grand vide au centre de leurs vies mais ne savent pas comment le combler. Nous avons besoin de pasteurs, d’évangélisateurs, qui pourraient montrer le chemin de la maison à ceux qui sont perdus.

Peu importe le candidat. Notre mission reste la même : ramener les gens dans la réalité du Christ. Face à la situation il n’y a  qu’une réponse : nous devons devenir des missionnaires au sein de nos communautés, et répandre les bonnes nouvelles que nous avons été trop timides pour proclamer.

Benoît XVI a diagnostiqué le problème ; François a proclamé la solution : “Sortez, construisez des ponts avec vos voisins et répandez la joie des Évangiles”.

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