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En cette année de la Miséricorde, offrez un peu de temps libre aux mères débordées

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Maria Garabis Davis - publié le 05/05/16
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J’ai toujours désiré être une mère de famille. Toujours. Je crois avoir effrayé de nombreux potentiels soupirants, quand j’admettais vouloir un troupeau d’enfants. Ou au moins, un nombre suffisant pour fonder une équipe de baseball.

À l’âge de 30 ans, j’ai eu mon premier enfant et j’étais enthousiaste. J’avais finalement la sensation d’avoir un but dans ma vie. Je pouvais enfin prendre ma place avec les autres mamans à l’aire de jeux, et participer à leurs plaisanteries au sujet du petit Johnny qui avait perdu sa dent, et de Janey qui avait prononcé ses premiers mots. Dans ma jeunesse, j’avais été une excellente baby-sitter. J’avais confiance en mes capacités : je pouvais apaiser même le bébé le plus difficile au monde et j’étais certaine d’avoir un talent inné pour éduquer des enfants.

L’épreuve du supermarché

Et puis un jour, nous nous sommes retrouvés à court de papier toilette.

Je devais aller en acheter au supermarché. Mais cela signifiait que j’allais devoir sortir ce petit paquet dans le monde pour la première fois, toute seule. Oui, toute seule. J’ai regardé le siège de la voiture, et puis le bébé. Le bébé, et puis de nouveau le siège. Je me suis assise, et j’ai réfléchi à une solution alternative : quel autre article ménager aurait bien pu se substituer au papier toilette ? Bien que j’aie trouvé des options très originales, je savais que l’inéluctable ne pouvait être évité. J’ai donc parcouru le long trajet jusqu’au supermarché, qui se trouvait quelques rues plus loin.

Aussitôt mon fils a commencé à gémir. Le gémissement s’est rapidement transformé en grosses larmes, et puis en une crise hystérique et implacable. Mon niveau d’angoisse était énorme. Chaque minute me semblait être une éternité. Je n’arrivais pas à supporter ces cris insistants. Et quand ce trajet de six minutes, que j’ai vécu comme une torture, s’est terminé, je me suis retrouvée avec un bébé qui criait dans mes bras, dans un parking complet. J’étais accablée par la prise de conscience que cette situation allait être permanente : où que j’aille, quoi que je fasse, j’aurai toujours cet enfant avec moi. Terminés les jours d’insouciance, quand je flânais d’un magasin à un autre à mon gré ; quand je changeais mes plans à l’improviste sur un coup de tête. Je n’allais jamais plus être seule à nouveau.

Temps libre salutaire

Je me souviens très bien de la première fois où une amie m’a proposé de s’occuper de mon fils. Elle a dû un peu insister, mais j’ai finalement cédé : je lui ai confié mon précieux paquet, et me suis aventurée dans le monde. Bien que j’aie ressenti un peu d’appréhension quand je suis partie, je me suis vite sentie revigorée. J’ai écouté “Free Fallin” à la radio, j’ai pris un café, et j’ai flâné. C’était agréable de me sentir à nouveau moi-même. Et quand ce temps de liberté s’est écoulé, j’ai été agréablement surprise de remarquer à quel point j’étais impatiente de retrouver mon enfant, et reprendre mon rôle de mère.

Dix ans plus tard, me voilà avec trois enfants de plus. L’amour s’est joyeusement multiplié, tout comme les demandes de temps et d’attention. De temps à autre, je prends du temps libre loin de ma troupe. Mais je dois quand-même régulièrement avoir recours à une baby-sitter, à cause de l’école et de mes obligations professionnelles. Quand un ami ou un frère me fait la grâce de me donner un peu de son temps libre, j’en ressens les bénéfices sur le long terme, tant sur mon comportement que sur ma forme physique. Toute ma famille reçoit les bénéfices de ces moments de répit. Permettre à une mère de recharger ses batteries émotionnelles est un cadeau qui est toujours récompensé.

En cette année de la Miséricorde, offrir un peu de son temps libre à une maman débordée, est un don pour toute sa famille. Ne lui donnez pas l’opportunité de refuser, et n’attendez pas qu’elle vous le demande pour lui offrir votre aide !

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