Pour Jacques Gauthier, le dimanche des vocations que nous venons de vivre est la journée du désir…
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Chaque année, le quatrième dimanche de Pâques nous ramène l’image du Bon Pasteur et la journée mondiale de prière pour les vocations. Ce dimanche pourrait aussi s’appeler celui des différents ministères dans l’Église, pour que “le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre” (Actes 13, 47).
La journée du désir
Le dimanche des vocations est la journée du désir. Désir de Dieu lui-même qui veut nous conduire vers les sources de la vie en nous donnant la vie éternelle : “Mes brebis écoutent ma voix; moi je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle” (Jn 10, 27-28). Désir des chrétiens d’écouter Jésus, de lui donner leur vie comme il l’a fait pour chacun et chacune de nous. La vocation, comme la prière, naît de la rencontre de ces deux désirs.
La vocation est le fruit du désir de Dieu pour nous et de nous pour lui, afin que nous soyons unis au Père à la suite de Jésus. “Le Père et moi, nous sommes un” (Jn 20, 30). Mais comment éveiller le désir de Dieu si les jeunes, par exemple, ne sont pas mis en contact avec ce bon pasteur qu’ils apprendront à aimer, non d’une manière virtuelle, mais dans la réalité de tous les jours ? Et comment le connaîtront-ils s’ils ne cultivent pas le désir de Dieu par la prière et le partage, l’écoute de la Parole et le témoignage joyeux en Église ?
Il y a différentes vocations, mais en ce dimanche notre attention se porte surtout sur les vocations religieuses et sacerdotales, qui sont en baisse dans notre pays. Les causes sont multiples; le manque de foi y est pour beaucoup. C’est un leurre de penser que les églises se rempliront si l’on ordonne des femmes et des hommes mariés. C’est à l’Église d’en débattre. La crise des vocations ressemble plus à une crise du désir, à un manque de transmission de nos raisons de croire, d’espérer et d’aimer.
L’appel du bon pasteur
Sur la Croix, le bon pasteur se dessaisit de sa vie pour nous offrir la vie éternelle qu’il a auprès du Père. Il appelle des personnes un peu partout à travers le monde et il les invite à ne pas craindre puisqu’ils sont dans la main du Père : “Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père” (Jn 10, 29). Quelle belle parole de réconfort! Pourquoi aurions-nous peur ? Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier