Une liste publiée par l’auteur russe en 1891 présente les textes qui ont marqué Tolstoï, de son enfance à l’âge adulte.
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Un article publié par Hayley Wood dans Valley Advocate rend compte d’une découverte exceptionnelle : parmi les feuillets d’une biographie de Léon Tolstoï écrite par Henri Troyat et publiée en 1967, se cachait un extrait découpé d’une page du New York Times daté du 2 avril 1891.
Un liste significative aux yeux de l’auteur russe
Cet extrait reprenait la liste, rédigée par Tolstoï en personne, des ouvrages l’ayant le plus impressionné dans sa vie, et dressée de façon chronologique, en fonction de l’âge qu’il avait lorsqu’il les avait lus.
D’après l’article du New York Times, un éditeur russe avait invité plusieurs auteurs et académiciens de renom à énumérer les livres qu’ils considéraient importants pour eux. Tolstoï dressa alors une liste répartie en cinq tranches d’âge et indiquant, au regard de chaque livre, son degré d’influence sur lui (“incontournable”, “très grande”, “grande”).
De l’enfance à l’âge d’environ quatorze ans :
L’histoire de Joseph dans la Bible – incontournable.
Contes des Mille et Une Nuits : les 40 voleurs, le Prince Al-Zaman – grande.
La petite poule noire, de Pogorelsky – très grande.
Byline russe : Dobrynya Nikitich, Ilya Muromets, Alyosha Popovich. Contes populaires – incontournable.
Les poèmes de Pouchkine : Napoléon – grande.
De 14 à 20 ans :
L’Évangile Selon Matthieu : le Sermon de la Montagne – incontournable.
Le voyage sentimental, de Sterne – très grande.
Les Confessions, et Émile, de Rousseau – incontournable.
La Nouvelle Héloïse, de Rousseau – très grande.
Eugène Onéguine, de Pouchkine – très grande.
Les Brigands, de Von Schiller – très grande.
Le Manteau, La Brouille des deux Ivan, et La Perspective Nevski, de Gogol – grande.
Viy (un conte de Gogol) – incontournable.
Les Âmes mortes, de Gogol – très grande.
Pères et Fils, de Tourgueniev – très grande.