Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
Le candidat socialiste aux primaires démocrates américaines participera, le 15 avril prochain, au colloque sur les 25 ans de l’encyclique sociale “Centesimus annus”.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
Le colloque sur la doctrine sociale de l’Église débutera ce vendredi et s’achèvera le 16 avril à la Casina Pio IV, siège de l’Académie pontificale des sciences sociales.
À l’invitation de celle-ci, le prétendant à l’investiture présidentielle assistera à une conférence sur les questions sociales, économiques et environnementales.
Le journal La Croix précise que son intervention de dix minutes, en milieu d’après-midi, s’intitule : “L’urgence d’une économie morale : réflexions sur le 25e anniversaire de Centesimus Annus“. À quelques jours de sa confrontation avec Hillary Clinton, qui le devance de loin, ce rendez-vous pourrait bien lui servir à récupérer quelques votes en rappelant son combat commun avec le pape François contre les inégalités.
Donald Trump et lui-même ont d’ailleurs mis au centre de leur campagne le sort de la classe moyenne, affaiblie par les effets de la mondialisation et des traités de libre-échange. Bernie Sanders propose par exemple, contrairement à son concurrent, d’augmenter les impôts en faveur des plus pauvres et pour diminuer les écarts de richesses croissants. Participer à l’anniversaire de l’encyclique sociale de Jean Paul II, c’est aussi se placer dans la continuité de celle de Léon XIII sur la condition ouvrière, Rerum novarum, puisque Centesimus annus était sortie en 1991 à l’occasion de son centenaire.
Le correspondant de La Croix à Rome informe de la présence de deux chefs d’État au colloque, Rafael Correa (Équateur) et Eva Morales (Bolivie), qui ont tous deux accueilli le pape François dans leur pays. Sur vingt-quatre participants, onze sont des universitaires, principalement américains. Et c’est encore un Américain qui introduira l’événement, l’économiste Jeffrey Sachs.
On peut sans doute voir dans cette forte mobilisation outre-Atlantique une volonté de l’Église de peser sur le tournant que prendront les élections américaines.
Sur la chaîne MSNBC, le candidat à l’investiture démocrate n’a pas caché son admiration pour le Saint-Père : “Je suis un grand, grand fan du Pape. Évidemment, il y a des sujets sur lesquels nous sommes en désaccord, sur les droits des femmes ou des homosexuels, mais il a joué un rôle incroyable, incroyable, pour injecter une dimension morale dans l’économie. Les gens disent que Bernie Sanders est radical. Ils devraient lire ce que dit le Pape”.
Quant à savoir si Bernie Sanders obtiendra un entretien privé avec François, la question demeure.