“L’action doit être un débordement de la prière.” Édouard, conseiller municipal à Bordeaux.
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Conseiller municipal à Bordeaux, marié et père de quatre enfants, Édouard concilie une vie professionnelle d’agent immobilier avec son engagement politique. Également fondateur de l’IDEH, une association d’initiatives pour le développement humain, il s’est ouvert pour Aleteia sur l’importance de la foi dans sa vie.
Aleteia : Pourquoi laissez-vous de la place pour Dieu dans votre vie ?
Édouard : Lors d’un pèlerinage marial, il y a une vingtaine d’années, j’ai été comme renouvelé de l’intérieur, c’était une vraie conversion. Depuis ce moment là, Dieu prend sa place dans ma vie car vraiment, Il est devenu mon tout, c’est ce que j’ai de plus précieux, mais c’est aussi le fruit d’une progression. Je suis en chemin, rien n’est abouti.
Que signifie pour vous “avoir la foi” ?
C’est avoir la certitude que Dieu m’aime plus que tout.
Avez-vous une action quotidienne pour Dieu ?
Je vais à la messe tous les jours et j’ordonne ma journée autour de plusieurs moments de prière comme l’oraison et le chapelet. Je le sens bien et c’est une nécessité, ma vie de foi soutient mes engagements quels qu’ils soient, au niveau politique, associatif, familial ou professionnel. Pour moi l’action doit être un débordement de la prière, un débordement de cette relation qu’on a avec le Christ. Donc plus on prie, plus on peut être actif !
Qu’aimeriez-vous dire aux catholiques ?
Qu’ils ne se rendent pas toujours compte du trésor qu’ils ont et s’ils ouvraient les yeux, l’univers serait transformé, puisque tout est là, dans le Christ.
Pour vous, qu’est-ce qui sauvera le monde ?
C’est le Christ. Mais ce n’est pas en faisant rien et juste en attendant. Je pense qu’il faut se nourrir de notre relation avec le Lui, la clé est là. C’est notamment à son contact dans l’Eucharistie. C’est aussi par la lecture des Evangiles, en découvrant mieux sa vie, en voyant comment Il répondait à telle ou telle question. Et il est également indispensable de se former, en lisant des ouvrages sur la doctrine, sur les vies de saints, ça permet de mieux comprendre la cohérence des exigences de l’Église et ça édifie, ça nous donne des exemples à suivre.
Quelle est votre plus grande peur ?
Ce serait d’être séparé du Christ. Mon seul souhait c’est de tenir jusqu’au bout avec Lui.
Qu’est-ce qui vous rend heureux ?
C’est la joie du Christ, et comme Il est la vraie joie, par la prière et l’exercice des sacrements, tout est fécondé par Lui.
Quelle est votre vertu préférée et pourquoi ?
L’humilité, parce qu’il s’agit de se décentrer de soi-même pour mieux laisser sa place au Christ.
Quel est votre saint préféré et pourquoi ?
Saint Paul, puisqu’il a connu les limites humaines, dans la joie ou dans la peine. Il a fait naufrage, il a connu la faim, le froid, la prison et malgré tout, il déployait une énergie incroyable pour faire connaître le Christ, il a tenu bon, ça fait réfléchir. Mais aussi saint Josemaría, qui, de son côté, a montré que la sainteté était possible pour chacun, quel que soit son état de vie, au milieu de son environnement.
Quel est votre prière préférée et pourquoi ?
Le Je vous salue Marie, parce que j’aime beaucoup la sainte Vierge et c’est elle qui m’a rouvert le Cœur à Dieu. Même si au quotidien je me rends bien compte que je m’adresse davantage au Christ, je lui garde une grande dévotion.
Propos recueillis par Sabine de Rozières