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Le jeûne, ami méconnu de notre corps

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Louise Alméras - publié le 11/03/16
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Si nous jeûnons à des fins spirituelles en ce temps de Carême, le jeûne a aussi son importance pour la santé.

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Un documentaire diffusé récemment par Arte a été réalisé en 2011 sur le thème "Le jeûne, une nouvelle thérapie ?", expliquant son utilisation pour soigner des patients souffrant de troubles psychiques ou de maladies chroniques, puis comment le jeûne permet d’améliorer la lutte contre le cancer. Il nous emmène en Russie, en Allemagne et aux États-Unis.

La méthode Buchinger est sans doute l’une des plus connues en Europe, par sa célèbre clinique en Allemagne, mais aussi par les multiples sessions ou retraites organisées à partir de celle-ci, parfois conjuguées à des randonnées. Inspirée du nom de son auteur (1878-1966), ce médecin prônait également dans le cadre du jeûne thérapeutique "l’hygiène interne" à l’aide de "nourriture spirituelle" dont par exemple la lecture de la Bible, des psaumes, de Goethe et de Rilke.

Cette découverte des vertus du jeûne a également été faite au début du XXe siècle aux États-Unis par le Dr H. Shelton (1895-1985), principal représentant de "l’hygiène naturelle" qui préconise le repos physiologique pour renouveler l’organisme malade et le recours à la nature pour être en bonne santé. Il a laissé de nombreux ouvrages sur cette question, notamment sur l’alimentation et dédicace l’un de ses livres* "aux innombrables chercheurs de vérité de par le monde". Gandhi s’inspira d’ailleurs de ses recherches pour pratiquer le jeûne.

Afin d’appuyer son propos l’auteur cite Molière : "Il ne faut que demeurer en repos ; la nature, d’elle-même, quand nous la laissons faire, se tire doucement du désordre où elle est tombée. C’est notre inquiétude, c’est notre impatience qui gâte tout ; et presque tous les hommes meurent de leurs remèdes et non de leurs maladies".

Concernant sa défiance de la médecine, il évoque une anecdote d’un de nos célèbres curés : "Le saint Curé d’Ars tomba un jour si gravement malade que son médecin crut son état désespéré et fit venir trois de ses confrères. Le saint ne perdit point sa présence d’esprit. Il en donna la preuve sur l’heure. En voyant tout la Faculté autour de son lit, il dit en riant :
- Je soutiens en ce moment un grand combat.
- Et contre qui donc, Monsieur le Curé ?
- Contre quatre médecins. S’il en vient un cinquième, je suis mort.

Et d’ajouter les propos d’un abbé de son temps, l’Abbé G., qui déclare :

La perfection n’étant pas de ce monde, il nous reste à prendre ce qui nous semble bon dans ces conseils ou au moins à voir le jeûne non comme une privation mais un bien apporté au corps.

*Les Combinaisons alimentaires et votre santé, Herbert Shelton, Le Courrier du Livre, 1968, Paris

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