Il y a un an, l’exécution filmée de 20 travailleurs coptes égyptiens et d’un ressortissant ghanéen sur une plage de Libye avait provoqué la stupeur dans le monde entier.
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Le diocèse copte orthodoxe de Samalot, en Égypte, célèbre aujourd’hui, au lendemain du premier anniversaire de leur martyre, une liturgie solennelle en l’honneur des 20 otages tués par les djihadistes de l’État islamique (EI) le 15 février 2015. La majeure partie des coptes exécutés puis décapités sur une plage libyenne venait de ce village longeant le Nil. Par ailleurs, plusieurs rencontres de prière sont prévues tout au long de cette semaine de commémoration.
Le massacre des travailleurs coptes avait a été l’époque été filmé et la vidéo mise en ligne sur Internet. Mgr Antonios Aziz Mina, évêque copte catholique de Gizeh, rappelle sur Radio Vatican, que ce montage “a été construit comme une mise en scène cinématographique, dans le but de semer la terreur”. Il fait cependant remarquer que, “dans ce produit diabolique de la fiction et de l’horreur sanguinaire, on voit que certains des martyrs, au moment de leur exécution barbare, répètent : “Seigneur Jésus Christ”.” Le prélat égyptien souligne que ”comme dans la passion des premiers martyrs, ils s’en sont remis à Celui qui, peu après, les aurait accueillis. Et ils ont ainsi célébré leur victoire, la victoire qu’aucun bourreau ne pourra leur enlever”.
Quelques jours après leur supplice, le pape copte-orthodoxe Tawadros II avait annoncé que les noms de ces martyrs seraient inscrits dans le Synaxarium, l’équivalent du Martyrologe romain pour l’Église copte, ce qui signifie qu’ils sont déjà canonisés. Quelques semaines plus tard un jeune artiste Tony Rezk, avait réalisé une icône représentant ces martyrs.