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Le premier prêtre de Mongolie bientôt ordonné

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Sylvain Dorient - publié le 28/01/16
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La communauté catholique mongole, la plus jeune au monde, a la joie de vous annoncer l’ordination prochaine de son premier prêtre indigène, le 28 août 2016.

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Le diacre Joseph Enkhee-Baatar devrait être ordonné prêtre cette année, signe vivant de la maturité précoce de la jeune Église mongole. Il est la fierté de sa petite communauté de Arvaiheer, au cœur des steppes mongoles, la capitale de la province de l’Övörkhangai Aimag compte 20 000 habitants et 21 catholiques, en comptant Joseph Enkhee-Baatar.

L’un de nous y est parvenu !

La vingtaine de chrétiens mongols d’Arvaiheer exprime sa joie à Asianews autour d’un thé au lait salé : “Enkhee s’est montré patient et discipliné, il a étudié si longtemps dans un pays lointain !”, affirme, admiratif, l’un de ses coreligionnaires, en référence aux années de séminaires qu’il a passées à Daejon, en Corée du Sud. “C’est important pour nous que le nouveau prêtre soit Mongol, parce qu’il parlera notre langue comme l’un de nos enfants ou l’un de nos frères. Et surtout, il pourra faire le lien entre notre foi et nos traditions.” Or les traditions, en Mongolie, sont un sujet sérieux ! La religion chrétienne, très récemment ré-enseignée dans le pays, fait figure de religion “étrangère”, pouvant menacer l’identité mongole.

Mongolie, la dernière terre d’évangélisation

Coincée, pendant la majorité du XXe siècle, entre la Chine communiste et l’URSS, la Mongolie représente un territoire pratiquement vierge pour les missionnaires. Toutes les religions ont été réprimées dans le pays, dont le gouvernement était soumis à la Russie communiste. Une grande partie des temples bouddhistes ont été rasés, et les missions envisagées au début du XXe siècle ont été abandonnées jusqu’en 1992. Auparavant, au cours des VIIe et VIIIe siècles des chrétiens nestoriens venant de Perse sont arrivés jusque dans certaines parties de la Mongolie, mais sans avoir d’impact durable sur la population.

De la même façon, l’étonnante expédition de Guillaume de Rubroux, parti en 1253 de Saint-Jean-d’Acre pour porter l’Évangile, l’amena jusqu’au cœur du pays, à Karakorum, mais son espoir de voir l’empereur des mongols, Mongku, adopter le christianisme fut déçu. Presque 800 ans plus tard, la vocation de Joseph Enkhee-Baatar, natif d’une ville située à une centaine de kilomètres de Karakorum – rien à l’échelle de ce pays – confirme la vitalité d’une église naissante. “D’autres suivront son exemple”, promet l’un des 20 coreligionnaires du diacre à Arvaiheer.

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