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“Suicide Squad”, quand les super-vilains volent à notre secours

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Arthur de Tappie - publié le 27/01/16
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Sorti le 5 août 2016 s’était fait désiré,

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DC Comics (propriété de la Warner Bros), le géant de l’édition et de l’adaptation des bandes dessinées de super héros américaines cultes des années 70, offre à ses fans une mouture pour le moins surprenante de son univers de papier glacé : Suicide Squad. La série est apparue pour la première fois en 1959 dans le magazine The Brave and the Bold #25. À partir de 1987, Suicide Squad possède sa propre bande dessinée. Le film préserve donc la trame narrative atypique des illustrés, où les méchants basculent du côté des gentils. Au lieu de menacer le gouvernement des États-Unis, nos anti-héros volent à son secours. Au sein d’une cellule “spéciale”, les six agents ont pour mission de nettoyer la ville de Gotham City d’une étrange malédiction causée après le réveil d’un Dieu inca.

Le camp du bien défendu par des “convertis”

Si l’histoire, de facture classique, paraît sans surprise, le réalisateur David Ayer (Fury, End of Watch) a tout misé sur une combinaison explosive, à mi-chemin entre Die Hard et Sister Act. Le 7e art américain s’exprime encore en miroir de notre temps, alors que le monde n’a jamais été aussi dangereux pour le public auquel il s’adresse depuis un certain 11 septembre, qui a durablement marqué l’esprit des spectateurs et des scénaristes. Les superproductions des studios oscillent entre l’écrasante supériorité d’un Captain America (de Joe Johnston), des X-Men (de Brian Singer) ou d’un Thor (de Kenneth Brannagh) sur le camp du mal, et la face sombre de héros adulés d’un public devenu subitement mature (Batman de Christopher Nolan). Films introspectifs autant que cathartiques pour des spectateurs en quête d’un profond exutoire, désirant laver l’affront d’un déchaînement de violence aveugle qui les a profondément meurtris, en portant systématiquement à l’écran une surdose de violence euphorisante (Inglorious Basterds de Tarantino).

Les ingrédients sont bien réunis dans Suicide Squad pour garantir une recette réussie : Margot Robbie (Le loup de Wall Street) use de son charme dévastateur, la très glamour Cara Delvigne (égérie Burberry, Chanel…) vient étoffer le casting féminin tout en charme, Will Smith (I am Legend) campe un psychopathe stoïque et Jared Leto (Requiem for a dream) incarne un joker grimé comme le regretté Heath Ledger, ce qui en dit long sur les expectatives que son personnage va susciter… Cerise sur le gâteau, l’immense Ben Affleck a prêté sa carrure au fameux Batman. À vous de vous faire votre idée en regardant la bande annonce…

Tous les acteurs se sont tellement investis dans leur personnage, que la production a décidé de les encadrer de dépêcher un psychiatre sur le plateau pour veiller à la santé mentale des comédiens. Pourvu que celle des spectateurs en ressorte indemne !

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