En Bretagne, une chapelle verra le jour en juin dans un centre de vacances où les sœurs accueillent des jeunes filles chaque été.
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Sur la presqu’île de Crozon, dans le Finistère, des jeunes filles venues de tous horizon viennent depuis une centaine d’années passer trois semaines, dans la maison Ker Jeanne.
Parmi elles, des adolescentes, qui, sans l’aide des Franciscaines Réparatrices de Jésus-Hostie ne pourraient pas quitter leur lieu de résidence de l’été, mais aussi des étrangères de milieux plus aisés venues pour apprendre le français, ou encore des jeunes filles qui ne sont pas scolarisées dans un institut catholique. Ce “mélange culturel” est cher au sœur de la congrégation car il “le reflet de la société”, explique Sœur Thérèse-Emmanuel, et que toutes doivent savoir “combien elles sont aimées de Dieu”.
Avant d’entamer ces vacances, chaque adolescente passe un contrat signé avec les sœurs ; elles s’engagent toutes, entre autres, à ne pas fumer, à écouter les sœurs dans leur enseignement religieux, à aller à la messe au moins le dimanche pendant la durée du camps, à respecter les deux temps de prière pour commencer et finir la journée, à venir à la journée de pèlerinage.
Mais depuis le 1er janvier 2015, une réglementation sur l’accès des centres vacanciers aux personnes handicapées a bousculé le budget, toujours serré, de la congrégation qui a dû adapter la maison Ker Jeanne aux normes en vigueur, sous menace de fermeture. Ainsi des chambres, salles de bain et toilettes adaptées ont été mises en place. Les sœurs se sont ensuite heurtées à un autre problème : la chapelle de la colonie déjà trop petite pour toutes les jeunes filles est au premier étage et il n’existe pas d’ascenseur pour y accéder.
Les Franciscaines ont alors décidé d’agrandir le terrain qu’elles avaient en rachetant une autre parcelle pour y faire construire un nouveau bâtiment comprenant une nouvelle chapelle de plain-pied, plus grande, ainsi que des chambres pour les quatre ou cinq sœurs qui encadrent la colonie. La chapelle sera baptisée Saint Guénolé, du nom de celui qui aurait évangélisé la presqu’île de Crozon.
Pour financer ce projet, les Franciscaines, ordre mendiant, usent de tous les moyens qu’elles trouvent : quêtes, travail en paroisse, organisation des conférences de Saint Vincent de Paul, … mais il reste 300 000 euros pour boucler le budget. Depuis quelques jours, chacun peut les aider via la plate-forme Credo Funding dont la contribution totale représente 10% du budget restant et permettra de financer l’installation de l’électricité et des vitraux dans la chapelle.
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