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Au cours d’une retraite en silence, le miracle se produit…

© Wavebreakmedia/Shutterstock

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Lisa Duffy - publié le 14/01/16
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Quels que soient nos projets, c’est Dieu qui, en dernier ressort, sait nous rendre heureux.

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Je me sentais mal, j’avais peine à tenir debout sans comprendre pourquoi. Couchée dans ma petite chambre du centre de retraite spirituelle de Bethesda, je n’avais envie que d’une chose, dormir. Et je pensais à mon mari, qui était à son travail à Atlanta.

Jim était mon deuxième époux, nous venions de nous marier. Huit ans auparavant, la simple idée d’une retraite m’aurait fait éclater de rire. Dieu ne s’intéresse pas à moi, pourquoi Lui consacrerais-je mon temps ? 

Je m’explique : je suis catholique depuis toujours, mariée à 26 ans et divorcée à 30 après trois fausses-couches, dont la dernière très tardive. Chacune de ces pertes, toutes survenues dans des conditions médicales difficiles, m’avait littéralement brisé le cœur.

Les médecins ne comprenaient pas le problème, mais après ma dernière fausse-couche ils diagnostiquèrent une malformation de l’utérus qui m’interdisait de mener une grossesse à terme.

Mon gynécologue était confiant, il pensait que grâce aux progrès de la chirurgie, le problème pouvait être résolu. J’acceptai donc l’opération. Le résultat fut… mitigé.

Le problème était résolu mais la chirurgie invasive me laissait quasiment stérile. Désormais, j’avais moins d’une chance sur cent d’avoir un enfant. J’étais à la fois furieuse et désespérée. Mon mari me quitta.

Pendant des années, je me luttai avec ce chagrin d’une façon que les mots peinent à décrire. Mon rapport avec Dieu en souffrit beaucoup. Quand je me conduisais mal, je prenais ma colère comme excuse ; l’avenir semblait ne plus rien me promettre, et surtout plus d’enfants. Être stérile, quel fléau !

Sept ans plus tard, j’étais devenue une autre personne. J’avais changé, beaucoup mûri, et je connaissais de nouveau le bonheur, en grande partie parce que j’avais retrouvé mon rapport avec Dieu. J’avais compris que c’est en lui que résidait ma valeur, et non dans les événements de ma vie ou dans ce que les autres pensaient de moi. Jim me demanda en mariage, le fait que je ne puisse pas avoir d’enfants ne lui posait pas de problème.

Et c’est à lui que je pensais pendant cette retraite, j’aurais voulu être à ses côtés. J’étais couchée, me sentant malade, lorsque soudain, je compris… Mais voyons, cette sensation… c’est une nausée matinale !

Je voulais me précipiter et annoncer la nouvelle mais je ne pouvais pas. Je faisais une retraite de silence. Pas de téléphone portable à l’époque, impossible d’appeler Jim. Et c’est là que je perçus le génie du geste de Dieu. J’avais le sentiment que le fait de ne pouvoir partager ma joie qu’avec Lui pendant ces quatre jours était quasiment fait exprès. Il voulait que je reconnaisse Son miracle, et l’immensité de Son amour. Malgré toutes les prévisions des médecins, j’allais avoir un enfant !

Plusieurs semaines plus tard, ma gynécologue me dit : “J’espère que vous réalisez que ceci est un miracle. Avec vos antécédents médicaux, vous n’auriez jamais dû pouvoir être enceinte”. Je le savais mieux que quiconque. Aujourd’hui, j’ai trois miracles heureux et en parfaite santé qui font ma joie de vivre.

Je vous fais part de cette expérience parce que si vous avez souffert des pertes très douloureuses dans votre vie, je veux vous encourager à ne pas lâcher prise. Ne vous laissez pas aller au découragement. La vie nous joue des tours et il est facile de penser que l’on n’en a plus rien à attendre. Mais Romains 8, 28 nous rappelle que “quand les hommes aiment Dieu, Lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés selon le dessein de Son amour”.

Restez proches de Lui dans votre combat, ayez confiance dans l’avenir qu’Il vous réserve. Ses voies peuvent sembler différentes des vôtres, mais en dernier ressort, Il sait vous rendre heureux.

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