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“Star Wars”, que la force soit avec nous !

Star Wars: The Force Awakens Kylo Ren (Adam Driver) with Stormtroopers Ph: David James ©Lucasfilm 2015

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Jean Muller - publié le 06/01/16
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Avec “Le réveil de la Force”, J.J. Abrams parvient à ressusciter une série qui n’attendait que cela.

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Une trentaine d’années après la destruction de l’Empire, celui-ci renaît. De nouveau au fait de sa puissance, il domine le monde grâce à des armées de stormtroopers serviles et une arme plus puissantes que la feu étoile noire. Pour remplacer le défunt Dark Vador, c’est Kylo Ren (Adam River), faisant de la poursuite de l’œuvre de Vador une affaire personnelle, qui a pris le commandement. Face à l’Empire se dresse la Résistance, menée par la princesse Leia. Leurs espoirs reposent sur un petit robot, BB-8, qui détient une carte permettant la localisation de Luke Skywalker que tous attendent comme un sauveur.

Par un heureux hasard de circonstances, BB-8 peut compter sur l’aide de deux nouvelles figures de la saga, un stormtrooper défroqué, Fin (John Boyega) et une pilleuse d’épaves, Rey (Daisy Ridley). À eux trois, ils détiennent les derniers espoirs de la résistance. Intrigue classique pour ce nouvel opus, et réalisation magistrale de J.J Abrams. Entre des effets spéciaux à couper le souffle et une utilisation fascinante du procédé Imax (permettant de projeter des images de même qualité mais de plus grand format), le Réveil de la force parie sur ce qui a fait le succès des épisodes précédents tout en s’adaptant aux technologies de pointe.

Le Jedi, signe de transcendance ?

Les grands admirateurs de la saga ne seront pas déçus, et encore moins dépaysés. Ils retrouveront avec un plaisir certain plusieurs des vedettes de la première trilogie, parmi lesquelles Harisson Ford (Han Solo) et Carrie Fisher (Princesse Leia). Ajoutez à cela un excellent jeu des deux petits nouveaux et vous obtenez un film réussi, rappelant les meilleurs de la série.

Star Wars, simple produit commercial, symbole de l’impérialisme culturel américain ? Oui, mais essayons de voir plus loin. Dans Famille Chrétienne, le père Pascal Ide s’interrogeait sur les significations cachées présentes tout au long de la série. “La saga Star Wars est un récit unifié sur six opus, qui suit le schéma le plus universel qui soit : création ou apparition d’un être né bon (épisode I), chute (épisodes II à IV), rédemption (épisodes V et VI)”, explique t-il. “Le Jedi, une figure du prêtre, voire du moine ? Il est célibataire, dépouillé, obéissant : comment ne pas y voir un analogue des trois vœux ? Mais trop violent (rappelons que le prêtre catholique ne porte pas d’arme à la guerre), il adhère de plus à une vision fataliste de l’univers et surtout prohibe l’amour, passion trop vive qui peut conduire au côté obscur”, explique le père Ide, percevant l’influence du bouddhisme.

Un regard chrétien posé sur l’ensemble des épisodes de la série se révèle fécond. L’opposition entre Bien et Mal, entre les Jedis et le côté obscur de la Force manque de subtilité, ne laissant que peu de place pour la conversion (on est un Jedi ou on ne l’est pas), mais cela n’empêche pas les représentants du Bien d’être soumis à la tentation. On se souvient d’Anakin Skywalker, qui bascule du côté obscur. Son fils Luke, est lui aussi tenté par Palpatine qui lui fait miroiter l’immortalité. Des épisodes I à VII, Star Wars demeure une production américaine dont la finesse n’est pas la première qualité. Manichéisme, sensationnalisme et rebondissements permettent de ratisser large. Pour autant, il est possible de trouver des accointances avec le message de l’Église. Convaincu ? Que chacun se fasse une idée. Il reste que ce dernier opus est assurément un travail bien fait qui ravira les passionnés tout en restant abordable pour les néophytes.

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