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Que sommes-nous sans Jésus ?

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Felipe Aquino - publié le 05/01/16
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Une petite parabole touchante et simple y répond de la plus belle des manières…

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Écoutez cette parabole sur le “petit âne des Rameaux”. Celui sur lequel Jésus a voulu monter pour faire son entrée triomphale à Jérusalem :

“Un petit âne s’en retournait à sa maison tout joyeux et raconta à sa mère :

– Je suis allé dans une ville et quand je suis arrivé, la foule applaudissait à tout rompre, poussait des cris de joie, chacun étendait son manteau sur mon chemin… Tout le monde se réjouissait de ma présence. Sa mère lui demanda alors s’il était seul et le petit âne répondit :

– Non, je portais un homme du nom de Jésus.

Alors sa mère lui dit :

– Mon enfant, retourne à cette ville, mais cette fois, vas-y tout seul.

Et le petit âne d’acquiescer :

– À la prochaine occasion, j’y retournerai…

Mais lorsqu’il s’en retourna tout seul dans cette ville, tous ceux qui passaient le moquaient, le maltraitaient, l’insultaient et allaient même jusqu’à le battre.

De retour à sa maison, il raconta à sa mère :

– Je suis tout triste, car rien ne s’est bien passé là-bas. Ni applaudissements, ni manteaux, ni honneurs… seulement des coups, des insultes, de mauvais traitements. Ils ne m’ont pas reconnu, Maman…

Encore indigné, le petit âne demanda à sa mère :

– Pourquoi cela m’est-t-il donc arrivé ?

Sa mère lui répondit alors :

– Mon cher fils, sans Jésus tu n’es juste qu’un pauvre petit ânon… Souviens-toi toujours de cela.”

Seuls, nous ne sommes qu’un petit âne ; un être humain sans la grâce de Dieu et sans sa Force surnaturelle. Nous sommes pauvres, faibles, impuissants…

Jésus a dit qu’Il est la vraie Vigne et que nous sommes les sarments ; et que si le sarment ne demeure pas sur la vigne, il se dessèche et meurt. Car, a-t-Il ajouté : “En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire” (Jean 15, 5).

Et c’est parce que nous avons oublié cette parole de Jésus que, si souvent, nous échouons dans nos luttes, projets et entreprises, dans l’évangélisation, l’éducation de nos enfants, le travail professionnel et religieux, etc. Nous oublions que si Jésus n’est pas avec nous, par la foi et par la prière, nous sommes un peu comme le petit âne de Jérusalem.

Porter Jésus

Quand nous parlons avec les paroles de Jésus, nous attirons les gens ; quand “nous portons’ Jésus, les personnes nous entendent; mais quand nous sommes seuls, vides, sans “porter” Jésus, les gens nous regardent, voient notre laideur et notre impuissance et peuvent nous mépriser.

Nous ne pouvons rien faire de cette vie sans “porter” Jésus. Mais porter Jésus, c’est être conscients que les applaudissements sont pour Lui et pas pour nous. C’est être conscients qu’Il n’a pas besoin de nous, mais veut nous utiliser pour nous conférer dignité et grandeur

Porter Jésus c’est être conscient qu’une fois que nous l’avons aidé à remplir sa mission salvifique, nous redevenons simplement “un petit âne”,  très heureux et honoré, mais comme les autres. Saint Paul a dit que nous sommes des “vases d’argile” : ainsi on voit bien que cette puissance extraordinaire appartient à Dieu et ne vient pas de nous. (2Cor 4, 7).

Ne faites rien sans “porter” Jésus. Ne commencez pas la journée sans Jésus. Ne corrigez pas votre enfant, votre femme, votre employé ou votre patron sans demander à Jésus de vous éclairer ; sinon vos paroles pourraient être inappropriées et inefficaces.

Ne vous lancez dans aucun projet sans le placer dans les mains de Jésus et sans demander sa grâce, sa protection, sa lumière. N’éduquez pas votre famille sans la lumière de Jésus, sinon elle marchera dans les ténèbres dans le monde. Ne faites pas votre travail pastoral en croyant simplement en vous, dans “vos” projets bien conçus et tracés : vous risquez d’être déçus et découragés de tout comme beaucoup.

N’oubliez pas, sans Jésus le petit âne de Jérusalem n’est qu’un petit âne.

Jésus a dit de demander, demander, demander. “Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira” (Lc 11 ,9-11).

Nous le croyons, ou cessons-nous de demander ? Saint Augustin s’est converti et fut l’un des saints les plus importants de l’Église ; parce que sa mère versa des larmes devant le Saint Sacrement, sans arrêter et sans se décourager, pendant 20 ans. Et nous ?

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