Les milices Shebab ont abandonné lorsque les passagers d’un bus ont refusé d’être séparés des victimes potentielles d’un acte terroriste.
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Au début de cette semaine, un groupe de Kenyans a déjoué une attaque de djihadistes islamistes sans avoir recours à la force mais en réalisant un acte d’amour.
Le groupe Al-Shabbaab, basé en Somalie, a pris en embuscade un car allant de Nairobi à la ville de Mandera, essayant apparemment de reproduire la même opération que lors de l’attaque de l’université Garissa en avril : tuer les chrétiens et libérer les musulmans. L’attaque avait fait 148 morts.
Selon la BBC, qui s’appuie sur des témoins oculaires, lors de ce dernier incident, les passagers musulmans du bus ont refusé d’être séparés en groupes. Les militants, confrontés à l’unité dont faisaient preuve les passagers, ont décidé de partir. Ils ont dit aux militants “de les tuer tous ensemble ou de les laisser tranquilles”, a déclaré un gouverneur local aux médias kenyans. Deux personnes ont été tuées lors de l’attaque, près du village d’El Wak au Nord-Est du pays, à la frontière avec la Somalie.
“Les Kenyans ont fait preuve de patriotisme et d’union”, a déclaré Ali Roba, le gouverneur de Mandera au quotidien privé Kenyan Daily Nation. “Le groupe Al-Shabbaab sait maintenant qu’il n’a pas le soutien de la communauté musulmane”, a déclaré l’archevêque de Garissa, Mgr Joseph Alessandro, selon l’agence de presse Fides. “Nous espérons continuer dans cette direction.”