Si vous avez du mal à prier, lisez ceci.
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Mais quel rapport peut-il bien y avoir entre un chien et l’adoration eucharistique ? L’archevêque Fulton Sheen trouva un joli lien un jour où, se sentant déprimé, il avait du mal à prier. Cela faisait quelque temps qu’il traversait une période de sécheresse spirituelle. Il avait l’impression que les moments qu’il consacrait à la prière n’étaient pas agréables à Dieu.
Comme chaque jour, l’archevêque américain (actuellement en cours de béatification) se rendit à la chapelle et s’assit. Mais il ne parvenait pas à adresser un seul mot à Jésus. C’est alors que quelque chose lui revint en mémoire ; son chien lui non plus ne pouvait pas parler ; mais lorsque l’évêque s’asseyait dans son fauteuil pour lire le journal, l’animal se couchait sur le sol, à son côté. Et Mgr Shelton se sentait accompagné.
Rien que par sa présence à ses côtés, le petit chien était pour l’évêque un grand réconfort et le rendait très heureux. Et alors qu’il pensait à cela, il reçut une inspiration de Dieu : lui aussi, Fulton Sheen, était un grand réconfort et très agréable au Seigneur, y compris quand il ne faisait rien d’autre que se tenir là, avec Lui dans le Saint-Sacrement, comme son chien, sans rien dire à Jésus, simplement en se tenant près de Lui.
Dom Josefino Rodríguez, qui raconte cette anecdote, explique qu’à peu près la même chose est arrivée à un prêtre ami : “Il faisait une heure sainte dans notre chapelle d’adoration perpétuelle. La journée était particulièrement chaude et, épuisé par cette chaleur, il n’arrivait pas à prier”. Et ajoute-t-il, “rester dans cette chapelle rien qu’une heure représentait pour lui un grand effort, et il se demandait si cette heure sainte aurait quelque valeur, quand un petit chat blanc entra dans la chapelle. Mon ami pensa d’abord qu’il détestait les chats. Puis il vit le petit chat blanc qui se faufilait entre les bancs, jusqu’à arriver derrière la chaise où était assis mon ami, le regarda, mit la tête sur sa chaussure, et se coucha pour dormir”.
Cela peut paraître idiot, mais il s’émut, parce que ce petit chat avait choisi son pied pour se reposer. “Plus tard, mon ami sentit une forte inspiration : peut-être que si lui, qui détestait les chats, était si content d’en avoir un qui choisissait d’être avec lui, combien plus Jésus sera content avec nous, qu’il aime infiniment, quand nous choisissons d’être avec Lui.”
Et il conclut : “Mon ami, comme Sheen, ne se découragea jamais plus quand il sentait qu’il ne parvenait pas à prier. Le simple fait d’être là est une prière de foi, signifie croire réellement que Jésus est présent. C’est une prière d’amour, car la personne choisit d’être avec celui qu’il aime”.