Domitille et Alexandre se sont lancés dans un tour du monde des Foyers de Charité créés par Marthe Robin. Rendez-vous sur le continent africain qui constitue la première partie de leur voyage !
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Voilà un peu plus d’un mois maintenant que nos deux jeunes époux arpentent le globe au rythme des foyers de charité. Domitille et Alexandre, tout justes mariés, se sont lancés dans un projet ambitieux baptisé Resplandor. Objectif, réaliser en un an un tour du monde de Foyer de Charité en Foyer de Charité. Le 15 octobre les jeunes Français ont effectué leur première étape en côte d’Ivoire au foyer de Zebra où ils sont restés deux semaines.
Là-bas, la vie “alterne entre service, prière et… sieste, Afrique oblige”, assurent-ils sur leur blog où, à chaque étape, les époux prennent soin de traiter chacun des aspects de la vie des missions. “Il est difficile pour nous de vous parler de ce foyer, de sa culture, sans parler de l’activité la plus fondamentale, celle qui occupe les membres de Foyers presque six heures par jour”, la culture du cacao. Zebra en possède en effet quelques dizaines d’hectares “qui devraient permettre au Foyer de vivre de façon autonome dans cinq ans”, affirment-ils.
Direction le Rwanda, pays de l’espérance
À peine habitués au rythme effréné de la vie en Côte d’Ivoire, Domitille et Alexandre prennent la direction du Foyer de Charité de Remera au Rwanda. La mission est nichée à 2 000 m d’altitude dans les montagnes au Nord du pays. Après quelques heures, les deux voyageurs sont déjà conquis par le pays : “Ce qui nous frappe en arrivant ici, c’est l’ordre et la propreté. Dans Kigali, la capitale du pays, les rues sont parfaitement nettoyées, les ronds-points sont fleuris, sur les bords des routes l’herbe est tondue et il n’y pas d’ordure sur le sol. Ces détails peuvent paraître insignifiant chez nous, mais après la Côte d’Ivoire c’est un changement radical et très apprécié !”. Et ils ne seront pas déçus par la mission de Remera.
Durement touché par les luttes ethniques des années 90, le foyer semble aujourd’hui rayonner d’une grande espérance : “Le travail des membres du Foyer pour la paix et la joie de vivre des Rwandais sont impressionnants. Ils se donnent entièrement pour cela, dans leurs prières, dans leurs actions”. Alors qu’ils discutent avec des membres de la mission, “un cri retentit”. En un instant une centaine d’enfants les entourent en chantant, battant des mains et dansant : “Emportant tout le monde dans une joie de vivre, dans l’instant présent et dans une envie de rire”, témoignent-ils. Toutefois, la guerre n’est pas loin : “Même si les choses évoluent au Rwanda, la guerre reprend au Burundi et en Centrafrique. Tous les jours, nous apprenons qu’un neveu s’est fait tuer ou qu’un ami a dû fuir sa maison”.
Le père Laval, l’artisan d’unité entre Noirs et Blancs
Voilà maintenant dix jours qu’Alexandre et Domitille sont sur l’Île Maurice au Foyer de charité de l’Unité. Et comment s’y rendre sans visiter la tombe du célèbre missionnaire, le Bienheureux Jacques-Désiré Laval ? “On ne connaît pas l’Île Maurice tant que l’on a pas été sur la tombe du Père Laval”, leur explique à leur arrivée le Père Laslande, responsable du Foyer de l’Unité. “Sur cette tombe où les Mauriciens de toutes les confessions viennent se recueillir, on comprend un peu mieux l’unité du pays.
Au XIXe siècle, le père Laval est envoyé comme missionnaire à l’Île Maurice qui vient de son indépendance. Il effectue alors un travail extraordinaire pour unir les Blancs et les Noirs”, expliquent le jeune couple. Un personnage d’exception dont l’œuvre prend tout son sens avec le voyage du pape François en Afrique.