Les sœurs apostoliques ont tourné un court-métrage pour financer la rénovation de la façade, dangereusement dégradée aujourd’hui.
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Les Sœurs apostoliques de Saint-Jean du prieuré de Semur-en-Brionnais (Saône-et-Loire) ont de l’énergie. Devant les multiples dégradations subies par les façades de leur couvent, elles ont pris leurs instruments pour rénover ce qu’elles ont pu. Mais aujourd’hui, leurs façades sont si détériorées qu’elles ont entrepris une vaste opération de crowfunding sur Internet, via la plateforme chrétienne credofunding. Leur objectif n’est pas mince : récolter 48 000 euros. Mais elles y croient et nous donnent envie de les aider grâce à une vidéo qui nous fait osciller entre l’envie de rire ou de pleurer. De l’humour, elles en ont, à foison.
“Depuis plus de 20 ans, la Providence nous permet de parer aux urgences”
Quand les Sœurs sont arrivées à Semur-en-Brionnais en 1992, le bâtiment de l’ancien petit séminaire Saint-Hugues qu’elles occupaient était alors à l’abandon depuis 25 ans. En investissant ce haut lieu du patrimoine Brionnais, elles se sont efforcées de le rénover, encouragées par leur évêque, Monseigneur Benoit Rivière : “Depuis, plus de 20 ans la Providence nous permet de parer petit à petit aux urgences qui se présentent à nous. Si nous n’y avions pas encore cru, c’est maintenant une évidence. Sans aucun doute, certaines choses ont tenu par l’opération du Saint-Esprit, jusqu’à ce que nous ayons pu y remédier”, explique sœur Marie-Marthe de Jésus, la sœur comptable.
48 000 euros pour rénover la façade nord du prieuré
Seulement, aujourd’hui, le quotidien des soeurs s’est dégradé à cause de l’état de délabrement du bâtiment. “Nos façades sont dans un état pour le moins déplorable, s’exclame la sœur comptable, Sœur Marie-Marthe de Jésus. Infiltration d’eau, écroulement des corniches… Cela n’affecte pas encore notre vie quotidienne de manière habituelle. Quoique ? Un plafond qui s’écroule dans une cellule ou dans un bureau comme cela est arrivé, c’est un peu salissant, non ? Le port d’un ‘voile blindé’ n’a pas été encore été envisagé !”
Les 50 sœurs du prieuré et leurs neuf postulantes ont de l’humour mais gardent les pieds sur terre : “À la longue cette éventualité pourrait devenir génératrice d’une certaine anxiété dans quelques parties de la maison”.
Alors, pour prendre les choses en main une bonne fois pour toutes, elles ont demandé au maçon de leur région de leur faire un devis sur les travaux nécessités par leur bâtiment. La facture, salée, s’élèverait à 49 000 euros pour les façades nord. Elle permettrait de ravaler une partie du prieuré et de rénover la toiture. Dans un second temps, les sœurs devront lancer deux autres phases de travaux pour terminer de remettre sur pied leur prieuré.
Ces rénovations vont permettre aux sœurs, souvent accaparées par les réparations et aménagements de leur bâtiment, d’assurer la formation des jeunes sœurs qui se préparent à une vie apostolique dans le monde et d’abriter les services de la communauté. Le message est drôle mais clair : “Pas de façade, pas de couvent… Pas de couvent, pas d’évangélisation”.
Pour aider les Sœurs apostoliques de Saint-Jean à rénover leur façade, cliquez ici