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Éteignez la télé, faites la sourde oreille et sauvez votre âme

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David Mills - publié le 20/10/15
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Vivre sans télévision ne me manque pas, sauf pour quelques matches de foot, et je pense que les gens devraient se débarrasser de la leur.

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Je sais que tout le monde ne peut pas se passer de télévision : on y  apprend des choses intéressantes, on y voit des documentaires passionnants. Après tout, certaines lectures peuvent annihiler la réflexion aussi bien que la télévision et ceux qui n’ont pas de télévision ont toujours Internet pour se distraire…

C’est vrai. Mais nous gagnerions tous à filtrer avec davantage de rigueur ce qui entre dans nos esprits et celui des enfants. Même dans l’hypothèse où la télévision serait mieux qu’elle ne l’est aujourd’hui.

En effet, nous ne savons pas toujours faire la part des choses entre bien et mal. Et ceci s’applique aussi bien aux idéalistes de 20 ans qui se jettent à corps perdu sans réfléchir dans la première cause venue, qu’aux personnes de 70 ans qui se plaignent d’une vie qui les a malmenées.

Je n’ai pas 70 ans, mais du fait de mon expérience, je suis plus critique que la majorité de mon entourage et pourtant, je me surprends à défendre des idées qui m’induisent souvent en erreur. En vieillissant un peu ou en approfondissant mes connaissances et ma culture, je finis souvent par m’en apercevoir.

Dans les années 60 et 70, nous avons grandi en acceptant la supériorité de l’acte spontané déclenché par l’intuition ou l’instinct, en dépit du bon sens et au détriment de la règle générale et valable pour tous. La foi en l’authenticité du naturel et du personnel s’est imposée. Pourtant, j’ai découvert que l’amour est un choix, un engagement, une action et pas un simple sentiment. Que la voie du bonheur est délimitée par des bornes, des “règles” de vie.

En parlant avec quelqu’un de malheureux dans son mariage, je me suis surpris à lui parler de la nécessité de trouver le bonheur qu’il mérite de la façon dont notre culture le définit : lâcher l’affaire et fuir. La compassion m’avait rendu vulnérable. Notre culture prêche de mauvaises idées en permanence et même les esprits les plus fins se font avoir sans s’en rendre compte. Une exposition répétée à des idées médiocres finit par leur donner l’apparence de la normalité.

Les idées sont comme les routes. Elles nous emmènent quelque part, dans des lieux agréables ou vers des précipices, vers la fidélité ou l’adultère. Si vous interprétez mal les indications routières parce que vous ne connaissez pas bien la région, vous sortez de l’autoroute trop tôt et vous voilà perdu dans les bois.

Pour retrouver le cap, il faut laisser baigner nos idées dans le bien, le bon, le vrai… et redoubler d’attention quant à ce que nos esprits absorbent !

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