Lors de l’audience générale, le Souverain Pontife est revenu sur l’importance pour les parents de tenir les promesses d’amour faites à leurs enfants pour mieux défendre la famille et donc l’humanité.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
“Regarder les enfants avec les yeux de Jésus pour comprendre que défendre la famille c’est protéger l’humanité entière”, a dit le pape François à l’audience générale de ce mercredi place Saint-Pierre. Et regarder les enfants, a-t-il invité, c’est se demander si nous parents et adultes, “nous tenons les promesses que nous leur faisons”. En toile de fond de cette nouvelle catéchèse du Pape, le thème des travaux du synode des évêques sur la famille en cours au Vatican – “Jésus Christ, révèle le mystère et la vocation de la famille” – dont les enfants sont les premiers témoins.
Les enfants, reflet de l’amour de Dieu pour les petits
En venant au monde, les enfants reçoivent des promesses d’amour et s’attendent à ce que ces promesses soient tenues, a rappelé le Saint-Père devant les milliers de pèlerins et fidèles rassemblés place Saint-Pierre, or “nous, les adultes, sommes prêts à parler des enfants comme d’une promesse de vie. Nous disons tous : les enfants sont une promesse de vie. Et nous nous laissons facilement émouvoir, en disant aux jeunes qu’ils sont notre avenir, c’est vrai. Mais je me demande parfois si nous sommes tout aussi sérieux avec leur avenir, avec l’avenir des enfants et avec l’avenir des jeunes ! Il y a une question que nous devrions nous poser plus souvent : jusqu’où va notre loyauté dans les promesses que nous faisons aux enfants, en les faisant venir dans notre monde ? Nous les mettons au monde et c’est une promesse : que leur promettons-nous ?”.
Ne pas trahir les attentes des plus jeunes
Avec les enfants on ne plaisante pas – le Pape l’avait dit en avril dernier – et les promesses dont parle le Saint-Père “ne sont pas celles qui leur sont faites ici et là, dans la journée pour leur faire plaisir ou pour qu’ils se tiennent tranquilles”, mais des “promesses plus importantes, décisives, qui répondent à leurs attentes face à la vie, à la confiance qu’ils mettent dans les êtres humains, à leur capacité à concevoir le nom de Dieu comme une bénédiction”.
Les enfants croient fermement à ces promesses et “s’y abandonnent avec une confiance totale” faisant d’eux “des êtres sans défense”. Accueil et soins, proximité et attention, confiance et espérance sont autant de promesses fondamentales, soit une belle et même “promesse d’amour” qui est “la manière la plus juste d’accueillir un nouvel être humain” sur terre, a souligné le Pape, et “nous l’apprenons tous avant même d’en être conscients”.
Trahir cette promesse, trahir cette confiance, insiste le Pape, est “un scandale d’autant plus insupportable, d’autant plus grave que ces enfants n’ont pas les moyens de décrypter, de comprendre ce qui leur arrive”. Pour François, il en va “de leur avenir, de la confiance qu’ils auront plus tard envers les autres personnes, et des relations qu’ils auront avec Dieu”.
Dieu et l’âme des enfants
Dans cette logique de promesse et confiance à ne pas trahir chez l’enfant, le Souverain Pontife fait entrer “la tendre et mystérieuse relation qui unit Dieu et l’âme des enfants” : l’enfant est prêt dès sa naissance, dit-il, à se sentir aimé de Dieu, il a une “confiance spontanée en Dieu”, et cette confiance ne saurait “en aucun cas être blessée”. C’est “un rapport réel que Dieu veut et qu’Il garde”, et que parents, adultes et toute la communauté chrétienne sont invités à protéger. “Le point de vue des enfants est le point de vue du Fils de Dieu.
L’Église elle-même, à travers le baptême, fait aux enfants de grandes promesses dans lesquelles elle engage les parents et la communauté chrétienne. “C’est seulement si nous regardons les enfants avec les yeux de Jésus que nous arriverons à comprendre à quel point il nous faut protéger la famille pour protéger l’humanité tout entière”, a conclu le pape François avant d’inviter fidèles et pèlerins à prier la Vierge Marie et saint Joseph de nous rendre “tous capables et dignes de recevoir Jésus en chaque enfant envoyé par Dieu sur la terre”.