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Lettre d’un “enfant du divorce” à ses parents

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La rédaction d'Aleteia - publié le 28/09/15
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“J’ai désormais perdu tout sentiment de sécurité. N’imaginez pas que ma vie sera exactement comme avant”

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Il y a des circonstances qui font que la séparation est inévitable, notamment pour des raisons morales de sécurité personnelle et de sécurité des enfants.

Cependant, comme dans le cas toujours délicat de l’avortement, peut-être vaut-il mieux se concentrer sur les divorces qui pourraient être évités plutôt que sur ceux déjà consommés.

Il est vrai qu’un mariage peut ne pas fonctionner, il est vrai qu’un mariage peut se terminer… mais plus important encore, il est vrai que tout mariage peut être construit sur des fondations solides et que tout rapport sexuel peut s’accomplir de façon responsable, consciente, et surtout avec l’amour du don.

L’approche la plus intelligente à adopter dans les discussions sur l’avortement et sur le divorce est celle-ci : comment faire en sorte qu’il ne soit en aucun cas nécessaire d’y recourir ?

Dans cette vidéo nous vous invitons à construire un mariage plus solide, capable de durer car se nourrissant chaque jour d’amour et de don réciproque. Et c’est un enfant qui lance cette invitation. Un enfant qui comme beaucoup d’autres dans le monde souffre de se sentir un “enfant du divorce”.

La dure réalité

“Chers maman et papa, je sais que vous souffrez. Moi aussi”, ainsi commence la lettre écrite par l’enfant.

“Même si je suis jeune et que je ne réussis pas à exprimer avec des mots ce qui se passe dans notre vie, j’en ressens les conséquences”.

“Mon cœur se brise à chaque fois que je dois quitter l’un de vous. J’ai désormais perdu tout sentiment de sécurité. S’il vous plait, n’imaginez pas que je ne sois pas vulnérable. S’il vous plait, n’imaginez pas que ma vie sera exactement comme avant et que je continuerai à sentir le même amour de votre part à tous les deux”.

https://youtu.be/_HP7I-MsW5s

“Quand vous vous disputez pour moi et que vous me mettez au centre de vos désaccords, le message que vous m’envoyez c’est que pour vous, l’emporter sur l’autre est plus important que ma vie. Ce que vous m’apprenez c’est qu’il vaut mieux avoir raison que d’être aimé. Vous m’enseignez que je suis né d’une personne qui n’est pas digne d’être aimée et qui se trompe, et que d’une certaine façon moi aussi j’ai quelque chose qui ne va pas”.

“Lorsque vous me faites part de vos souffrances, vous accumulez de la douleur d’adulte dans mon cœur et vous me volez mon enfance. Vous me privez de la conviction que l’amour est inconditionnel et vous la remplacez par un message qui m’incite à être dur et à ne pas aimer au risque de me faire mal et de ne pas réussir à me relever”.

“Peut-être qu’aujourd’hui vous ne le comprenez pas et que je suis si jeune que vous ne pensez pas à mon avenir, mais vous me faites courir un plus grand risque de demander un jour le divorce”, poursuit l’enfant se référant aux statistiques selon lesquelles les enfants de divorcés ont plus de probabilité de divorcer à leur tour.

“Ma sécurité, c’est votre devoir. Sans vous et votre protection, je suis sans défense face au monde. Cela se manifestera en moi par des peurs irrationnelles, parce que je devrai prendre part au conflit ou je chercherai à le fuir pendant la plus grande partie de ma vie. Un jour ce choc initial passera, mais la façon dont vous choisissez de m’éduquer durant cette crise ne passera jamais”.

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