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Cette mystique bénédictine allemande du Moyen Âge a transmis, par obéissance à Dieu, tout ce qu’elle voyait et entendait de Lui.
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L’un des beaux fruits du monachisme est la visionnaire bénédictine Hildegarde de Bingen (1098–1170). Elle a été canonisée officiellement en mai 2012 par Benoît XVI, puis il l’a proclamée docteur de l’Église le 7 octobre 2012. L’Église reconnaît ainsi son génie féminin en la célébrant le 17 septembre, date de sa mort qui est sa naissance au Ciel. Sa musique, sa poésie, sa médecine naturelle et ses visions théologiques ont trouvé un nouveau public de nos jours (Lire Le décret apostolique pour la proclamation de sainte Hildegarde de Bingen, docteur de l’Église).
Au service de Dieu
Hildegarde naît en 1098 au château germanique de Bermersheim. Dixième enfant d’une famille très croyante, elle est consacrée à Dieu comme oblate dès l’âge de 8 ans au couvent de Disbodenberg. Elle prend le voile à 15 ans, et deviendra abbesse à la mort de la supérieure en 1136. Elle fondera en 1147 un nouveau couvent au mont Saint-Rupert avec 18 compagnes, puis un deuxième à Elbingen. Son rayonnement va s’étendre au-delà du Rhin.
Hildegarde se définit elle-même comme une pauvre petite forme qui n’a ni santé, ni force, ni savoir. Et pourtant, elle sera la grande figure de son siècle avec saint Bernard, cherchant Dieu dans la prière et dans sa vie. Elle développe surtout une spiritualité de la création qui débouche sur la joie et la louange, où sainteté rime avec santé de l’âme.
La bénédictine jouit d’un don de vision depuis son enfance. Une lumière vivante l’instruit dans le secret de son cœur. Elle transmet, par obéissance à Dieu, ce qu’elle voit et entend. Elle écrit, dans l’introduction de son premier livre, le Scivias (Connais les voies), qui est une sorte de catéchèse en images : “Dans l’année 1141 de l’Incarnation de Jésus Christ, alors que j’avais 42 ans, la Parole de Dieu éclaira mon esprit de sa Lumière céleste. Elle enflamma mon cœur et ma poitrine comme le soleil réchauffe un objet sur lequel il pose ses rayons”.
Elle décrit avec une grande précision ses quarante visions intérieures en trois livres. Les récits de celle qu’on va appeler “la sibylle du Rhin” donnent de l’Univers une vision étonnante de modernité. Hildegarde s’émerveille sans cesse du monde en mouvement, de la verte fraîcheur de la vie reçue de Dieu, de la création qui se continue, du dialogue constant entre la Trinité, l’être humain, les anges et le cosmos, qu’elle évoque souvent à travers l’image de cercles concentriques. Elle se préoccupe beaucoup de l’environnement. Elle montre que l’immoralité humaine trouble l’équilibre écologique et la santé. Le pape François dira la même chose dans son encyclique sur l’écologie intégrale Laudato si’. Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier
Jacques Gauthier sera à Paris du 18 septembre au 5 octobre prochains pour participer à la 10e Semaine Thérésienne au Sanctuaire Sainte-Thérèse (Apprentis d’Auteuil, Paris 16e) et pour la promotion de son nouveau livre Jésus raconté par ses proches. Pour plus d’informations, lire À Paris, avec Thérèse, pour Jésus.