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Culture. Les étonnants vrais-faux chefs-d’œuvre de la galerie Troubetskoy

Galerie Troubetskoy

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Ondine Debré - publié le 13/09/15
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Le tableau de vos rêves est au Louvre ? Allez faire un tour à la célèbre galerie de répliques de tableaux de l’avenue de Messine à Paris…

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Dans l’atelier de cette belle galerie parisienne, une jeune femme s’affaire devant ce qui apparaît être une peinture de Kandinsky. Par petites touches, elle reproduit le célèbre tableau. Derrière elle, le galeriste et fils du fondateur Ivan Troubetskoy sourit : “C’est une commande pour un couple d’Américains qui veulent décorer leur appartement de Washington”.

Car ici, on ne se prend pas au sérieux : “Nous sommes pas des artistes, et nous ne prétendons pas à autre chose qu’à donner du plaisir aux gens”, continue le propriétaire des lieux.

Grâce à une technique innovante qui se situe entre la reproduction photographique et la copie au pinceau classique, la galerie Troubetskoy permet d’acquérir une peinture de maître à un prix très raisonnable : de 350 à 3 500 euros pour les grandes toiles.

“Notre clientèle est aussi bien constituée de grandes familles françaises, que de milliardaires qui viennent des quatre coins du monde”, s’amuse à nouveau M. Troubetskoy.

Ainsi, le château de Vaux-le-Vicomte a été entièrement décoré de tableaux tout droit venus de la galerie. Les propriétaires souhaitaient reconstituer la collection Fouquet entièrement dispersée. On imagine aisément sa valeur vue la magnificence de la demeure du surintendant du Royaume, premier propriétaire tombé en disgrâce tant Louis XIV en fut jaloux !

Mais très souvent, c’est pour reproduire le portrait d’un ancêtre que l’on fait appel à eux : “Le tableau se trouve chez le chef de famille et les autres descendants veulent aussi exposer leur illustre aïeul dans leur château de la Sarthe ou de Bourgogne”, explique Michèle Heck qui travaille à la galerie.

Récemment, un milliardaire chinois a commandé une dizaine de tableaux XVIIIe pour reproduire un petit Versailles dans sa villa de Hong Kong. Pour cet esthète d’un nouveau genre, peut importait le tableau dès l’instant qu’il faisait “royal”.

Quand à ceux qui tiennent les pinceaux, ils sont comme les nègres qui se cachent derrière les livres : invisibles et discrets. “Nous ne rencontrons jamais les clients, et d’ailleurs nos répliques ne sont pas marquées du sceau de la galerie ; tout le monde préfère rester le plus discret possible”, intervient un peintre penché sur un portrait de Manet.

N’hésitez plus entre la peinture flamande et les impressionnistes, la galerie Troubetskoy vous ouvre ses portes !

Pour vous y rendre :
Galerie Troubetskoy
1 avenue de Messine
75008 Paris
Tèl. : 01 45 62 66 02

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