La bataille pour les derniers gisements pétroliers contrôlés par l’Etat syrien fait rage en ce moment même, laissant l’issue incertaine.
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Le dernier champ pétrolifère appartenant à la Syrie serait-il déjà aux mains des islamistes ? L’État islamique a d’ores et déjà annoncé sur Twitter s’être emparé de la ville de Jazal à quelques kilomètres de Palmyre. Pourtant, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) fait état d’affrontements violents se déroulant en ce moment même. “L’EI a pris des pans du champ – situé à une vingtaine de kilomètres au Nord-Ouest de Palmyre –, mais le régime l’empêche toujours de se saisir du reste”, a déclaré Rami Abdel Rahmane, le directeur de l’OSDH.
Rien ne permet d’annoncer clairement la prise de Jazal
La prise de ce gisement pétrolier par les islamistes a par ailleurs été démentie mardi par des responsables du gouvernement syrien. Dans les colonnes du quotidien algérien Al Watan, Talal al-Barazi, gouverneur de la province de Homs, a affirmé que les djihadistes s’étaient emparés de cinq positions dans le secteur du champ en question avant d’en être évincés par l’armée.
Les dernières images de la bataille diffusées mardi par l’armée loyaliste montrent en effet d’âpres combats se déroulant à l’aveuglette dans une puissante tempête de sable. Des conditions climatiques dantesques mises à profit par la 67e brigade de la 18e division blindée syrienne pour prendre l’avantage sur le terrain : 30 terroristes auraient été tués et six batteries anti-aériennes mobiles de 28 mm auraient été détruites.
Rien ne permet donc d’annoncer clairement la prise de Jazal. La bataille pour les champs pétrolifères de la région de Palmyre fait rage depuis des mois et n’est pas prête de s’achever. En juin, l’organisation État islamique s’en était déjà brièvement emparés avant de se retirer devant l’armée syrienne.