Découvrez ou redécouvrez cinq idées concrètes proposées par le Saint-Père dans son encyclique “Laudato si'”
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1. Le Pape appelle à une plus grande solidarité entre les nations. Les pays occidentaux doivent intensifier leurs efforts pour soutenir les pays en voie de développement. Après tout, nous ne sommes “qu’une seule famille humaine”, estime François.
“Il y a, en effet, une vraie ‘dette écologique’, particulièrement entre le Nord et le Sud, liée à des déséquilibres commerciaux, avec des conséquences dans le domaine écologique, et liée aussi à l’utilisation disproportionnée des ressources naturelles, historiquement pratiquée par certains pays. (…) Nous avons besoin de renforcer la conscience que nous sommes une seule famille humaine.”
2. Pour le pape François, il est impératif que l’homme respecte la planète en tant que création divine. “Dominer la terre” tel que décrit dans la Genèse ne signifie pas rivaliser avec Dieu.
“Nous ne sommes pas Dieu. La terre nous précède et nous a été donnée. (…) Il a été dit que, à partir du récit de la Genèse qui invite à ‘dominer’ la terre (cf. Gn 1, 28), on favoriserait l’exploitation sauvage de la nature en présentant une image de l’être humain comme dominateur et destructeur. (…) Cette responsabilité vis-à-vis d’une terre qui est à Dieu implique que l’être humain, doué d’intelligence, respecte les lois de la nature et les délicats équilibres entre les êtres de ce monde.”
3. Aller à la racine humaine du problème, tel est ce que préconise le Souverain Pontife, et non s’accrocher au seul remède technique.
“Il ne sert à rien de décrire les symptômes de la crise écologique, si nous n’en reconnaissons pas la racine humaine. (…) Chercher seulement un remède technique à chaque problème environnemental qui surgit, c’est isoler des choses qui sont entrelacées dans la réalité, et c’est se cacher les vraies et plus profondes questions du système mondial. (…) Quand la technique ignore les grands principes éthiques, elle finit par considérer comme légitime n’importe quelle pratique.”
4. L’écologie sera intégrale ou ne sera pas. C’est un des points majeurs de l’encyclique de François : il ne s’agit pas de remplacer la crise humaine et sociale par la seule crise environnementale mais bien adopter une approche intégrale.
“Il n’y a pas deux crises séparées, l’une environnementale et l’autre sociale, mais une seule et complexe crise socio-environnementale. Les possibilités de solution requièrent une approche intégrale pour combattre la pauvreté, pour rendre la dignité aux exclus et simultanément pour préserver la nature. (…) La disparition d’une culture peut être aussi grave ou plus grave que la disparition d’une espèce animale ou végétale.”
5. À l’action ! Chaque individu détient une part de responsabilité dans la crise environnementale. Chacun peut donc faire partie de la solution en changeant ses habitudes mais aussi sa perception de l’existence.
“L’heure est venue d’accepter une certaine décroissance dans quelques parties du monde. (…) La conscience de la gravité de la crise culturelle et écologique doit se traduire par de nouvelles habitudes. (…) On peut vivre intensément avec peu, surtout quand on est capable d’apprécier d’autres plaisirs” (…). Le bonheur requiert de savoir limiter certains besoins qui nous abrutissent, en nous rendant ainsi disponibles aux multiples possibilités qu’offre la vie.”