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Le pape François et les malades : 10 rencontres inoubliables

Le 20 novembre 2013, Oreste Tornani rencontre le pape François.

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Connu pour sa grande proximité avec les personnes des périphéries, le pape François n’est pas avare d’une attention, d’un geste affectueux ou d’un baiser spontané. Découvrez dix de ses plus belles rencontres avec les “cassés de la vie”.

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Homme au visage difforme, adolescent en phase terminale… Le pape François semble éprouver une tendresse particulière pour les plus fragiles, ceux qui semblent moins aimables, éprouvés par la vie. Durant son pontificat, les gestes d’affection envers les plus fragiles se sont multipliés à travers caresses, bénédictions, lettres, prières… C’est cette culture de la rencontre, de la solidarité et de l’accueil que prône avec insistance le successeur de Pierre depuis le début de son pontificat. Voici dix de ces rencontres emblématiques.

Cesare Cecconi, tétraplégique

Le 9 mars 2013, à peine élu, le pape François passe en papamobile en saluant les fidèles sur la place Saint-Pierre. Soudain, il fait arrêter la voiture, descend et se dirige vers un homme tétraplégique. François le regarde en souriant et l’embrasse sur le front. Cet homme de 50 ans, Cesare Cecconi, est tétraplégique depuis l’âge de 8 mois. Aujourd’hui, “Cece”, comme on l’appelait affectueusement, est décédé. Quelques mois avant sa mort, il avait écrit au pape François pour lui demander s’il se souvenait de cette rencontre. Le Pape lui avait répondu qu’il la gardait toujours vivante et présente dans sa mémoire et il avait joint un chapelet à sa lettre.

Vinicio Riva, l'homme couvert de plaies

PAPIEŻ PRZYTULA CHOREGO MĘŻCZYZNĘ

© ANSA/CLAUDIO PERI

Le 6 novembre 2014, après l’audience générale, les images du pape François baisant les plaies de Vinicio Riva, un Italien au visage défiguré et au corps affligé du syndrome de Von Recklinghausen, une forme de neurofibromatose, ont fait le tour du monde. C’est Vinicio lui-même qui raconte sa “rencontre magique” avec le Pape : “Je baisais sa main, tandis que lui, de l’autre main, caressait ma tête et mes blessures. Puis il m’a serré fort et a baisé mon visage. Je suis resté la tête contre sa poitrine, tandis que ses bras m’enlaçaient. Il m’a serré avec force, avec tendresse, sans s’écarter. J’ai essayé de parler, de lui dire quelque chose, mais je n’ai pas pu : l’émotion était trop forte. Le tout a duré un peu plus d’une minute, mais cela m’a paru une éternité”.

Oreste Tornani, l'homme sans visage

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© Evandro Inetti | ZUMA Wire
Le 20 novembre 2013, Oreste Tornani rencontre le pape François.

Lors de l’audience du 20 novembre 2014, deux semaines après la bouleversante rencontre avec Vinicio, le Pape a rencontré l’« homme sans visage ». Oreste Tornani a été défiguré après avoir été agressé avec un fusil. Le pape François a parlé avec lui, l’a ensuite étreint fortement et béni.

L'enfant atteint d'un cancer qui invite le Pape chez lui

Le 15 mai 2014, un groupe d’environ 1.000 personnes de la province de Naples, territoire marqué par une forte infiltration de la mafia, se trouvait place Saint-Pierre pour l’audience du mercredi. Parmi eux, un petit garçon porteur d’un cancer. À bord de la papamobile, François s’arrête à proximité du groupe napolitain. C’est alors que la mère de l’enfant l’approche des gardes de la sécurité. Le Pape l’embrasse avec effusion, à la grande joie du petit garçon qui lui demande alors : “Quand viens-tu me voir chez moi ?”. François sourit, ému, et lui fait un signe de tête qui semble dire oui. Soudain, deux lettres manuscrites jaillissent des mains de l’enfant, installé dans son fauteuil roulant, qu’il place avec délicatesse dans les mains du Pape.

Pasquale, 13 ans, en phase terminale

Un destin terrible et irréversible. Et un rêve ultime : être embrassé par le pape François. Le petit Pasquale, 13 ans, en phase terminale, se trouve dans son fauteuil roulant quand son rêve devient réalité. En juillet 2014, en visite à Caserta, dans le sud de l’Italie, le pape François lui demande : “Comment vas-tu ?”. Il caresse son visage et lui donne sa bénédiction. Les parents de Pasquale, qui connaissaient le préfet Pio del Gaudio, lui avaient en effet demandé s’il pourrait obtenir une rencontre avec le Saint-Père.

La petite fille née sans cerveau

Les enfants porteurs d’un handicap sont toujours dans le cœur du pape François. Pendant la messe de clôture des JMJ sur la plage de Copacabana, à Rio de Janeiro (Brésil), Haroldo et Mariselma montent à l’autel au moment de l’offertoire avec leur petite fille Ruhama, née sans cerveau. Les médecins avaient conseillé l’avortement à ses parents, mais le couple avait choisi de mettre au monde leur enfant. Le pape François avait déjà rencontré cette famille la veille, dans la cathédrale de Rio : les jeunes parents lui avaient présenté la petite fille et c’est alors que le Pape les avait invités à participer à l’offertoire le lendemain !

Une étape inattendue chez Roberta

Lors d’une visite pastorale en Calabre (Italie) en 2014, le Pape fait une halte imprévue sur la route, devant la maison d’une jeune de 21 ans, handicapée de naissance : Roberta Leonardi. Ce sont les banderoles et affiches qui ont attiré son attention : “Par ici ! Un ange vous attend”. Et le Pape s’est arrêté, descendant de la papamobile pour embrasser la jeune fille et sa famille qui n’en croyaient pas leurs yeux.

Des personnes atteintes de la maladie de Charcot

Lors de sa visite pastorale à Cagliari (Sardaigne, Italie), 1.600 personnes handicapées attendaient le Pape dans le sanctuaire Notre-Dame de Bonaria. Parmi eux, attachés à leurs brancards, un groupe de malades atteints de la maladie de Charcot, une maladie qui paralyse progressivement le système nerveux, jusqu’à présent, incurable. Le pape François s’est approché des malades, certains pouvant seulement bouger les yeux, et leur a chuchoté des paroles de réconfort en les caressant.

Un lavement des pieds très particulier

Le pape François lave le pied d'une femme dans le centre médical géré par la fondation don Carlo Gnocchi (Rome) le 17 avril 2014

Le pape François lave le pied d’une femme dans le centre médical géré par la fondation don Carlo Gnocchi (Rome) le 17 avril 2014 © Alessia GIULIANI/CPP/CIRIC
17 avril 2014: Le pape François lave le pied d'une femme dans le centre médical géré par la fondation don Carlo Gnocchi, à Rome, Italie.DIFFUSION PRESSE UNIQUEMENT.EDITORIAL USE ONLY. NOT FOR SALE FOR MARKETING OR ADVERTISINGApril 17, 2014: Pope Francis washes the foot of a woman at the Don Gnocchi Foundation Center in Rome, Italy.

En 2014, pour Jeudi saint, le pape François décide que pour le lavement des pieds, les 12 apôtres seraient représentés par 12 personnes handicapées. Celles-ci ont de 16 à 86 ans. “L’héritage que Jésus nous a donné est d’être des serviteurs les uns des autres”, déclare le pontife dans sa courte homélie qui restera à jamais gravée dans l’histoire.

L'« exorcisme » de la place Saint-Pierre

Le 20 mai 2013, place Saint-Pierre, le pape François salue un groupe de personnes handicapées. Il impose les mains à l’un d’entre eux et dit une prière. L’homme, assis dans un fauteuil roulant, sembla alors se rétracter et grogner contre le Pape. La bénédiction est ensuite relayée par les médias comme “un exorcisme fait par le Pape” en plein milieu de la place Saint-Pierre, mais le Vatican en a toujours parlé comme d’une prière “normale”. Âgé de 43 ans, Angelo était d’origine mexicaine. Interviewé quelques jours plus tard par le journal espagnol El Mundo (27 mai 2014), il a déclaré s’être senti mieux depuis cette rencontre.

En images : François, un pape plein de tendresse
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