L’armée nigériane a arraché 178 otages au groupe terroriste islamiste Boko Haram et a capturé l’un de ses commandants.
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101 enfants, 67 femmes et 10 hommes : autant d’otages détenus par la secte islamiste libérés par l’armée nigérianne lors d’une offensive menée aux environs de Aulari, à 70 km au sud de Maiduguri – capitale et principale ville de l’État de Borno, le fief historique du groupe terroriste situé au Nord-Est du Nigeria. Le communiqué de l’armée, publié le dimanche 2 août, indique aussi la capture de l’un des chefs des terroristes.
Quelques jours plus tôt, l’armée nigériane avait annoncé avoir libéré deux groupes d’otages : une trentaine, dont 21 enfants, près de Diwa, une ville située à 90 km de Maiduguri, et une soixantaine, dont 25 enfants, lors d’une opération menée à Konduga à 25 km au sud-est de Maiduguri (Aleteia).
Par ailleurs, l’aviation nigériane aurait contribué à repousser un raid des terroristes contre un village situé à la lisière de la forêt de Samibsa, berceau du groupe terroriste. "Une victoire porteuse d’espoir alors que la force mixte internationale composé de 8 500 hommes du Nigeria, Cameroun, Tchad, Niger et Bénin destinée à combattre Boko Haram se met enfin en place" (Valeurs Actuelles).
Sans doute, la force de nuisance du groupe terroriste islamiste est loin d’être annihilée : ce dernier a poursuivi ces attaques ce même week-end, dans l’État de Borno, tuant 13 personnes dans la nuit de samedi à dimanche à Malari, un village proche de Konduga, où "ils ont brûlé des maisons et des boutiques de ce village dans ce qui ressemblait à une ‘mission de vengeance’, a rapporté un témoin. (…) Samedi, plus au nord, la ville de Gamboru, située sur la frontière camerounaise, a aussi été attaquée par des islamistes qui y ont brûlé de nombreuses maisons. (…) L’insurrection du groupe islamiste Boko Haram et sa répression par les forces de l’ordre nigérianes ont fait plus de 15 000 morts depuis 2009" (Le Point).
On s’interroge toutefois sur l’absence du leader de la secte islamiste Boko Haram, le sinistre et provocant Shekau, qui n’apparaît pas sur une vidéo publiée récemment par son groupe (BBC).