L’armée nigériane vient d’annoncer la libération de nombreuses femmes dans le Nord du pays au cours d’une opération qui a causé la mort de plusieurs terroristes.
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Quelque 71 femmes et fillettes viennent d’être retirées des mains des islamistes de Boko Haram. L’armée du Nigeria les a secourues après une fusillade qui a causé la mort de plusieurs membres du groupe terroriste dans le Nord-Est du pays. Certaines des prisonnières évadées ont affirmé être retenues depuis au moins un an. L’une d’entre elles a déclaré qu’elle ne faisait plus “qu’attendre la mort” tant les membres de la secte islamique les maintenaient sous la menace constante de les tuer. Des centaines d’autres personnes captives de Boko Haram avaient été libérées en mars dernier, après que l’armée nigériane eut repris de nombreuses villes sous contrôle du groupe terroriste. Des attentats-suicides et des attaques continuent toutefois d’être commanditées à partir de villages isolés.
Femmes et kamikazes
La libération de toutes ces femmes intervient quelques jours seulement après un énième attentat-suicide commis par une femme dans le pays et au Cameroun. Dimanche 26 juillet dernier, la ville de Maroua subissait un double attentat-suicide commis par deux fillettes. La ville se remettait à peine d’une autre attaque meurtrière perpétrée quatre jours auparavant. Là encore, il s’agissait de jeunes filles kamikazes. Ces exactions, dont les civils sont les premières cibles, portent toutes la signature de Boko Haram. Il ne serait donc pas impossible que cette libération de dizaines de femmes réduise pour un temps le nombre d’attentats dans les prochaines semaines.