On l’appelle “le père des hommes au grand courage”. En un an, il a libéré et mis à l’abri 200 femmes entre l’Irak, la Syrie et la Turquie. Dans son sillage, d’autres héros…
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"Le père des hommes au grand courage" : c’est ainsi qu’on le qualifie, et il le mérite bien affirment ceux qui, depuis plus d’un an, suivent ses allées et venues entre l’Irak, la Syrie et la Turquie dans sa tentative de libérer des femmes et des enfants réduits en esclavage par le prétendu État islamique. Son objectif : en récupérer le plus grand nombre et les mettre en lieu sûr au Kurdistan. Abu Shujaa est Irakien et
yézidi
, une croyance née en Mésopotamie il y a plus de 4 000 ans, devenue avec les chrétiens la cible privilégiée des djihadistes.
En août 2014, à Sinjar, dans le Nord de l’Irak, aujourd’hui sous contrôle de Daesh, les attaques du groupe armé avaient mené au massacre de milliers de membres de la communauté yézidie. Beaucoup de femmes et de jeunes filles – environ un millier selon différentes sources – avaient aussitôt été vendues sur les marchés, violées, torturées et utilisées comme esclaves du sexe ou butins. "Nous avons aujourd’hui affaire à des actes sadiques organisés et coordonnés", dénonçait il y a deux mois la représentante de l’ONU pour les crimes sexuels dans les zones de conflit, à son retour de mission dans la région (
Aleteia
). Les enfants, eux, étaient endoctrinés et entraînés à devenir de petits djihadistes.
"Je devais faire quelque chose"
Guardian. Il leur décrit leur plus récent succès : la libération de sept femmes chez deux Australiens de l’État islamique à Raqqa, capitale syrienne du "Califat". Aujourd’hui, ces femmes sont en sécurité à Gaziantep, en Turquie.
Au risque de décapitations sur le champ
D’autres "sauveurs improvisés"
un article du Telegraph rapporté par
Madame Figaro. Selon cet avocat, le nombre de femmes kidnappées par Daesh s’élève à 3 000. Une centaine d’entre elles auraient été sauvées grâce à ce petit cercle d’hommes. "Bien sûr, ma vie est en danger, mais je dois secourir les filles et les femmes, explique Khaleel, mais à chaque fois que je sauve une personne de Daesh, c’est une nouvelle victoire contre le terrorisme !"