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Enlèvement de deux métropolites en Syrie : le grand mufti de Syrie accuse la Turquie

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Arthur Herlin - publié le 11/06/15
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Lors d’une conférence à Moscou, Ahmad Badreddine Hassoun a certifié détenir des informations selon lesquelles Ankara serait mêlée à l’enlèvement des deux métropolites à Alep il y a deux ans.

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Nouveau rebondissement dans l’affaire des deux métropolites de l’Église d’Orient enlevés à Alep il y a deux ans. Le mufti suprême de Syrie, Ahmad Badreddine Hassoun, accuse la Turquie d’être directement impliquée dans leur kidnapping : "Lorsque l’on me demande où sont ces gens, je réponds de demander aux autorités de sécurité turques", a déclaré le chef religieux musulman à Moscou ce jeudi 11 juin.

Les services secrets turcs impliqués

Le mufti soutient qu’un ancien procureur général américain, Ramsay Clark, lui aurait assuré qu’un des métropolites enlevés était tombé malade et avait été soigné dans la capitale turque avant de retourner à ses ravisseurs. "Demandez au gouvernement turc, cette question (relative à la libération des métropolites, ndlr) dépend de lui", a asséné Ahmad Hassoun. Selon lui, les services secrets turcs ont activement participé à l’enlèvement des deux hiérarques, dans le but de délocaliser le siège de l’Église d’Antioche depuis la Syrie vers la Turquie et ainsi exercer des pressions sur le patriarche d’Antioche et tout l’Orient.

Les deux évêques syriens – le métropolite de l’Église orthodoxe d’Antioche, Boulos Yazigi, et le métropolite de l’Église syro-orthodoxe, Mar Gregorios Youhanna Ibrahim –, ont été enlevés le 22 avril 2013 par un commando de l’opposition syrienne. Les prélats étaient engagés dans des opérations humanitaires dans le village de Kafr Dael, tout près de la frontière entre la Syrie et la Turquie. Leur enlèvement n’a jamais fait l’objet d’aucune revendication. La Turquie, déjà accusée au moment des faits, avait nié toute implication et assuré que ses services travaillaient activement à la libération des deux otages chrétiens.

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