De nombreux aliments que nous consommons quotidiennement contiennent des toxines à l’état naturel qui peuvent s’avérer mortelles.
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Les pesticides inquiètent, à juste titre, mais la nature n’a pas attendu notre intervention pour sécréter des poisons. Tout le monde connaît les plantes toxiques comme la Cigüe, le laurier rose ou l’Amanite phalloïde. Moins connus en revanche sont les poisons qui existent dans les aliments que nous mangeons régulièrement.
Amandes amères au cyanure
L’amande contenue dans les noyaux d’abricot, de pêche ou de prune contient du cyanure… Certes, elle a un excellent goût d’amande amère, et c’est un bon condiment pour améliorer une confiture, une tarte ou simplement finir un repas. Mais il y a une dose à ne surtout pas dépasser. Pas de panique, il faudrait en consommer plusieurs dizaines pour atteindre la dose létale, donc en mettre quelques une dans une confiture ne représente pas de danger. En revanche, faire une "pâte d’amandes amères" avec ces noyaux serait une mauvaise idée. Notez que les noyaux de cerise et les pépins de pommes ou de raisins contiennent les mêmes toxines que les amandes, mais en très petites quantités. Ils ne représentent donc pas de danger.
Attention aux asperges
Légume "détox" par excellence, recommandé à juste titre par toute la presse féminine et les nutritionnistes du monde entier, l’asperge peut devenir dangereuse si elle est consommée en excès. Elle devient alors irritante pour les reins. Elle ne doit pas être ramassée trop tard non plus : ses fruits deviennent alors toxiques et provoquent des vomissements !
Patates vertes ? Pas de frites !
Si une pomme de terre montre des signes de verdissement, elle peut comporter des toxines qui risquent de donner des sensations de brûlures. Il vaut alors mieux la planter. Mais il ne faut surtout pas manger les feuilles qui sortiront en salade : elles contiennent bien plus de toxines que le tubercule lui-même. Dans la même logique, si la rhubarbe est un excellent comestible, pleine de qualités, le limbe de ses feuilles doit être laissé de côté. Il concentre des toxines qui peuvent être responsables de calculs rénaux.
Poisson et poison
Plus loin de nos contrées, l’exemple le plus typique d’aliment qui flirte avec le poison est le célèbre poisson fugu, spécialité nippone qui coûte chaque année la vie à deux ou trois personnes – jusqu’à dix les mauvaises années –, selon un article du Vif ! De l’autre côté de la mer du Japon, les Coréens ne sont pas en reste avec le Sannakji. C’est un plat de bébés poulpes hachés vivants et consommés encore gigotants… Ils ne sont pas toxiques en eux-mêmes, mais leurs tentacules ont une désagréable tendance à s’accrocher à la gorge des gourmets, provoquant un étouffement qui peut s’avérer fatal !